2022 - Balade d’automne après l'A.G. de CCRSM
La veille de l'A.G., l'équipe du bulletin est déjà
présente pour une réunion avec Bernard, notre chef d'orchestre !
23/25 septembre - Ouverture de la 29e A.G. de CCRSM
Les ateliers se mettent en place.
Buffet à volonté vendredi soir !
Et samedi soir, repas festif !
Après une Assemblée Générale rondement menée, une
trentaine de CCars prennent la route pour une balade d'une dizaine de jours,
organisée par Lyonnel et Francine qui connaissent très bien la région, étant
Béarnais.
Lundi 26 septembre.
Le roadbook riche d’informations en main, on
prend la direction d’Orthez, pour notre premier rendez-vous pour la visite de l’ancienne capitale, située entre Pau et
Bayonne.
Et plus particulièrement pour le Musée Jeanne
d'Albret, installé dans une gentilhommière du 15e siècle, qui lui servit de
refuge avec son jeune fils Henri (futur roi de France) alors que la ville de
Pau était menacée par les épidémies.
Mais qui est Jeanne d’Albret ?
Elle fut pendant
les guerres de religion un des chefs politiques du parti des Protestants.
Ce
musée nous invite à découvrir quatre siècles d’histoire, une véritable leçon
sur les Ducs d'Albret, la reine de Navarre et par extension sur Henri IV, son
fils, ainsi que sur les Protestants et leurs migrations en France et à travers
le monde.
On traverse la rue pour aller à quelques dizaines de mètres plus
loin visiter une petite fabrique artisanale de bérets basques. La propriétaire
des lieux nous explique le cheminement de la fabrication.
Ce sont les bergers qui ont eu les premiers l’idée
de tricoter cette coiffe avec la laine de leurs moutons.
La fabrication d’un véritable béret confectionné
dans la tradition ne comporte pas moins de 16 étapes : le tricotage,
le foulonnage, le grattage, le décatissage, le bichonnage...
Le centre d’Orthez est constitué d’une succession
de bourgs et doté de quelques joyaux : le Pont-Vieux datant des XIIIe et XVe siècles, monument emblématique de la ville. C'était un passage obligatoire pour accéder à la
ville.
Le commerce du linge ou encore de la laine font la fortune de grandes familles comme en témoignent les maisons et les hôtels particuliers de cette époque.
L'hôtel de la Lune était une maison bourgeoise du XVe siècle. Depuis 2003, la tourelle est aménagée en halte d'étape pour les pèlerins de St Jacques de Compostelle. Le chemin du Vézelay, le deuxième le plus fréquenté après celui du Puy-en Velay, passe devant l'hôtel de la Lune.
Nous remontons la rue de l'horloge, via le chemin de Compostelle, pour voir de plus près la tour Moncade. Un donjon qui s’élève à 110 mètres d’altitude, constitue le point le plus élevé de la ville. De l'extérieur, il ne reste pas grand-chose du château, c’est le vestige d'un château-fort construit au XIIIe siècle.
Nous remontons la rue de l'horloge, via le chemin de Compostelle, pour voir de plus près la tour Moncade. Un donjon qui s’élève à 110 mètres d’altitude, constitue le point le plus élevé de la ville. De l'extérieur, il ne reste pas grand-chose du château, c’est le vestige d'un château-fort construit au XIIIe siècle.
Nous partons visiter les arènes d'Orthez.
Un guide nous fait découvrir la Tauromachie entre corrida et course landaise.
Un lieu chargé d'histoire qui fait partie intégrante de la culture locale.
En
fait le meilleur souvenir que je garderai de cette visite, ce sera grâce
à Patou, Caro et André qui nous ont tellement amusés au milieu de cette
arène !
Mardi 27 septembre – En plein cœur du Béarn et à quelques
kilomètres du Pays-Basque, se dresse Salies de Béarn, la cité du
sel, aujourd'hui une petite commune bien agréable, traversée par une rivière
bordée de jolies maisons.
Venelles étroites, balcons en bois et maisons sur
pilotis, côtoient grands hôtels, établissement thermal, casino et kiosque à musique.
La météo joue contre nous depuis quelques jours, des gros nuages menaçants, des averses et bien sûr les parapluies sont toujours à portée de main !
La Crypte du Bayaà est une étonnante salle
souterraine à Salies-de-Béarn.
La guide nous retrace l'histoire du village, la
source salée, la vie autour de cette source et bien sûr la descente dans la
crypte, autrefois lieu de puisage en plein air.
Elle a été recouverte d'une voûte au
19e siècle et depuis lors, cette crypte est remplie d'eau salée.
Cette descente sous ce qui est devenue la place principale de Salies-de-Béarn
permet de pénétrer dans un espace où les jeux de lumière mettent en valeur ce
patrimoine insolite.
Quelle belle découverte cette visite guidée par une personne extraordinaire !
Un passionné qui nous explique très longuement les méthodes et traditions de la répartition de la richesse saline et de l'histoire de la ville au riche passé !
Un détour vers
l'hôtel du Parc, construit à la belle époque en 1893. Nous empruntons
un grand escalier avant de franchir un immense hall de plus de 50 mètres
de long tout en bois exotique et d'une magnifique verrière style Eiffel
à 27 mètres de haut. Aujourd'hui, il abrite un restaurant et un casino. Remarquable!
L'après-midi est consacré à la visite de la cité du sel.
Le sel de Salies-de-Béarn est présent sous
les Pyrénées depuis des millions d’années. Protégé dans des eaux dix
fois plus salées que l’eau de mer, il est obtenu à la faveur d’une méthode
ancienne. Les eaux produisent du gros sel, de la fleur de sel et sont
utilisées dans les eaux thermales, riches en magnésium et oligo-éléments.
Nous terminons la visite par le passage obligé de la boutique aux rayons bien garnis, puis une dégustation en terrasse de produits locaux.
Mercredi 28 septembre - Aux portes de l’Espagne, au pied des Pyrénées, Sauveterre-de-Béarn nous offre des paysages pittoresques, mais la météo nous démotive un peu ! Nous démarrons la journée les pieds dans l'eau !
La vue sur le pont de la Légende et le village à flanc de
colline nous transporte à l’époque médiévale, mais nous ne pouvons pas accéder au vieux pont, le tournage d'un film se tourne actuellement et sous la pluie !
Cette cité médiévale est dotée d’impressionnants
remparts et de sites défensifs : tour Montréal, pont, église, arsenal… pour la
majorité établis sur un promontoire rocheux.
Grande et belle église pour un si petit village !
Un vrai havre de verdure et de nature sauvage...
On se laisse porter dans le Béarn du XIIIe au XVIe
siècle en rentrant dans la Tour Montréal. La maquette au 100e est aussi très
instructive. Grâce à cette visite guidée, nous en savons plus sur l'histoire de cette belle cité.
MAULEON, capitale de l’espadrille. Traditionnellement
confectionnée dans le Pays-Basque et dans le Béarn par des artisans spécialisés
dans le chanvre et le lin, la confection de l’espadrille fait aujourd’hui
partie du patrimoine basque.
La visite de l'atelier nous fait découvrir la
passion et les connaissances de ces artisans pour mieux comprendre que nous
sommes au bon endroit. Elles sont cousues à la main à partir de produits
naturels, écologiques, tels que le jute, le coton et le cuir.
C'est une entreprise familiale, où on sent la passion du
travail bien fait et le plaisir du partage. Après la visite guidée, nous comprenons mieux ce
qui fait la qualité des espadrilles. Et même si les prix peuvent paraître un
peu élevés, nous savons que le prix est justifié au bout de la visite. Passage obligé par la boutique garnie de plein de
belles espadrilles de toutes les couleurs, de toutes les formes, de modèles
originaux, de quoi satisfaire le client !
Il pleut...Il pleut bergère et les brebis ne sont pas rentrées !
Jamais vu autant de troupeaux dans les pâturages!
Direction la ferme BACHOC située en plein
cœur du Pays-Basque dans la province de Basse Navarre, entre océan et
montagnes, non loin de St Jean Pied de Port. La ferme est une bâtisse traditionnelle basque du XVIe siècle avec sa chaux blanche
et ses boiseries rouges
Le bonheur d’installer nos
véhicules pour la nuit, en pleine nature, entourée de grands arbres avec une
vue panoramique sur la vallée et les montagnes basques.
Mais voilà, la pluie s'installe aussi et nous gâche notre arrivée.
Nous sommes reçus au cœur de la ferme pour
partager avec les propriétaires un repas cuisiné avec les produits de la ferme
!
29 septembre - Ce matin, il pleut des cordes et pourtant nous
avons rendez-vous avec le fermier pour une visite de la ferme et des alentours.
Et nous repartons avec des bons produits de la ferme, dont ces spécialités basques : l'axoa de veau au piment d'Espelette, le jambon des cochons élevés dans les champs de la ferme, la terrine de boudin au piment d'Espelette, les pâtés, le fromage de brebis...
30 septembre - Nous partons tôt ce matin à la
découverte de St Jean Pied de Port, étape obligée pour les pèlerins en route
vers Saint-Jacques-de-Compostelle, la dernière avant la traversée des Pyrénées.
Belle balade guidée dans un des plus beaux villages de
France, avec ses petites ruelles pavées, bordées de nombreuses boutiques artisanales,
ses maisons typiquement basque aux façades de grès rose, ses places et ponts,
son château et ses grandes murailles.
Nous sommes très attentives à l'écoute de la guide.
La porte St Jacques est l'entrée historique des pèlerins en route vers Compostelle. Inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, elle reste encore aujourd'hui l'entrée symbolique et emblématique des pèlerins.
Il faut de bonnes jambes pour monter à la citadelle car ça grimpe dur... On est baigné dans l'atmosphère de la route de Compostelle !
Elle est devenue garnison militaire jusque dans les années 1920 puis un collège aujourd'hui.
De la citadelle, une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées.
Et nous redescendons par le chemin de Ronde.
La météo nous laisse un instant de répit pour profiter de se réunir tous pour un moment de convivialité.
Samedi 1er octobre – Une halte à Cambo-les-Bains pour visiter
la villa Arnaga d’Edmond Rostand. En 1900, Edmond Rostand, poète et écrivain
célèbre et encore auréolé du succès de sa pièce Cyrano de Bergerac,
tombe gravement malade et on lui conseille de se soigner à Cambo-les-Bains.
Venu pour quelques mois avec sa femme, il tombe amoureux du Pays-Basque et
décide de s’établir dans cette ville thermale.
Ayant une âme de bâtisseur et de
jardinier, il conçoit la maison et les jardins de ses rêves, dans ses moindres
détails, à la manière d’un décor de théâtre.
Au fil de la visite, nous découvrons une
magnifique demeure d’une vingtaine de pièces construite de 1903 à 1906 au
milieu d’un remarquable parc paysager.
Dès que nous franchissons le hall d’entrée, nous
avons l'impression d'entrer sur une scène de théâtre, aux décors riches de
grandes fresques murales, de vitraux agrémentant les fenêtres, et d’une
collection d’objets et d'œuvres d'art évoquant le célèbre écrivain et sa
famille, dans un décor luxueux.
Les
pièces du rez-de-chaussée s'organisent autour d'un grand hall qui donne
accès au salon chinois, à la bibliothèque et à la salle à manger.
Viennent ensuite, le bureau Empire, le vestibule et la salle de jeux des
enfants.
Gérard
Depardieu a légué son césar obtenu pour son interprétation de Cyrano de
Bergerac à ce musée. Belle mise en valeur dans la bibliothèque.
Un palais dans un écrin de verdure. Un
jardin à la française doté de parterres bien alignés, de jets d’eau, de miroirs
d'eau et d'une pergola et de l’autre côté de la maison, c’est un jardin à
l’anglaise, tout en pelouses, arbres et massifs de fleurs luxuriants, digne de
nos grands châteaux de France !
La femme d'Edmond Rostand a écrit :
« C'est
dans ce jardin dont il connaissait chaque sentier, chaque brin d'herbe et
chaque féerie, qu'il avait établi le monde de ses pensées, de ses projets et de
ses espérances ».
Après une matinée enchanteresse à visiter cette magnifique maison, tellement chargée d'histoire, de culture, de botanique... Nous reprenons la route...
On profite de l’après-midi libre pour nous diriger vers Ainhoa, classé parmi les plus beaux villages de France. Cette petite cité a été bâtie au XIIIe siècle par des moines alors qu'elle constituait une halte salutaire pour les pèlerins, avant la montagne sur le chemin de Compostelle.
Ce village typique arbore, le long de sa rue unique, une enfilade de maisons à colombages aux couleurs blanches et rouges.
Certaines possèdent des inscriptions, des armoiries, le nom de famille...
Entrés un peu par hasard dans cette jolie église du 13e siècle, elle nous a agréablement surpris. S'asseoir et contempler les voûtes surprenantes, les galeries, les tribunes sur les côtés et un autel riche de dorures.
Nous prenons la direction de la côte basque pour retrouver tous les copains pour un bivouac de 4 nuits sur l'aire d'Anglet. Pas vu le soleil depuis quelques jours et le voici de retour pour un programme bien chargé pour nos 3 jours sur place !
Dimanche 2 octobre - Il fait beau, le soleil brille quand on décide tous les deux de partir pour une promenade sur le sentier du littoral qui relie Anglet à Biarritz.
Nous profitons pleinement de beaux points de vue sur l'Océan.
Biarritz, que nous connaissons déjà bien, est une
élégante station balnéaire du sud-ouest et reconnue comme l'un des meilleurs spots de surf d'Europe !
D'Anglet à Biarritz, la côte basque est un terrain de jeu parfait pour les surfeurs.
Une pause s'impose pour regarder des dizaines de surfeurs attendre la vague puis la surfer. Beau spectacle !
Belle surprise de rencontrer Alain et Mireille, qui pédalant sur leurs beaux vélos motorisés se dirigent, eux aussi, vers Biarritz. Alors on se donne
rendez-vous à la plage du vieux port, pour se faire un resto ensemble,
endroit incontournable de Biarritz où se situe le casino, mais aussi bars
et restaurants.
Juste nous laisser une petite heure pour gravir marches et sentier très sportif, hé oui, nous sommes à pied nous ! Cette station balnéaire, autrefois port de pêche, a connu un beau destin en étant le lieu de villégiature de nombreux aristocrates qui ont construit de belles demeures.
Après un bon déjeuner en terrasse, nos chemins se séparent, Mireille et Alain enfourchent leur vélo pour continuer leur route et nous, nous reprenons la direction d'Anglet par le chemin du littoral.
Érigé en 1830, le phare de Biarritz aura contribué à sécuriser le trafic maritime dans cette région aux côtes escarpées et dangereuses. Nous n'avons pas gravi les 248 marches du phare,
cependant, la promenade autour reste très agréable et le point de vue
sur la baie de Biarritz est splendide.
Et ce soir, on est tous réunis pour un apéritif dînatoire !
C'est le rituel de fin d'après-midi quand la météo le veut bien !Lundi 3 octobre - Ce matin, toute la bande monte dans le bus, direction la "ventas d'Ibardin en Espagne".
Le col d'Ibardin culmine à un peu plus de 310 m d'altitude et avant de faire quelques emplettes, nous profitons
de se dégourdir les jambes en prenant un bon bol d’air et profiter d’une vue
sur la baie de Saint-Jean-de-Luz, la côte basque et les sommets des Pyrénées.
On retrouve finalement les mêmes produits dans nos
supermarchés français, mais avec un bel avantage, le prix non soumis
à la taxation française. Vins, boissons alcoolisées, cigarettes,
parfums, mais également produits alimentaires…Les produits locaux sont aussi à
l’honneur et tout particulièrement la charcuterie, le jambon cru, le chorizo, l’huile d’olive…
ya pu ka faire son choix de produits de la
région, sans oublier de faire le plein d’alcool en prévision des prochains
apéros tellement conviviaux, mais… avec modération, bien sûr !
Sur le retour, un arrêt pour la visite du château observatoire Abbadia érigé à la
fin du 19e siècle sur la corniche d'Henday avec une vue plongeante sur l’océan. Il est entouré
d'un parc qui répondait aux aspirations d'Antoine d'Abbadia, savant français
qui a étudié le magnétisme terrestre et grand voyageur.
Le Château Abbadia est aujourd’hui la
propriété de l’Académie des sciences. Entièrement meublés et restaurés, toutes
les pièces du Château se visitent.
Le vestibule, et son escalier d’honneur orné
d’animaux fantastiques, affichant fièrement un décor exotique avec des
boucliers et cornes d’animaux.
Le salon d’honneur.
La bibliothèque possède plusieurs rayons
d’ouvrages scientifiques et littéraires.
L’observatoire d’astronomie et sa lunette
méridienne, ses machines à calculer… Témoignages du scientifique.
La chapelle spécialement aménagée, inondée par une
belle lumière, et décorée de vitraux.
Antoine Abbadia et son épouse Virginie reposent en
dessous de l’autel.
Le guide a su nous faire remonter le temps à
travers les histoires du passé.
C'est un parc à l'anglaise qui intègre des
éléments naturels : océan, montagne, arbres et les plantes exotiques qui
évoquent ses nombreux voyages.
4 octobre - Nous prenons le bus local à Anglet pour Bayonne.
Explications très intéressantes du guide avec dessin à l'appui sur le sol à l'aide d'un caillou pour nous expliquer l'historique des remparts de Bayonne.
Au fil des siècles, les remparts ont été améliorés et fortifiés, d’abord
par François 1er au XVe siècle, puis par Vauban et sa politique de grands
travaux de fortifications à partir de 1680. Aujourd’hui, les fossés
entre les anciens bastions sont des lieux de promenade où il est très
agréable de flâner tout en observant ces fameux murs témoins du passé.
La cathédrale, inscrite au Patrimoine de l'Unesco, possède de magnifiques vitraux, datant du XVIe au XXe siècle.
Le plus connu est celui dit "la
Cananéenne", caractéristique de l'art de la Renaissance, réalisé en 1531
à la demande d'une famille originaire de Bayonne.
On suit le guide de ruelle en ruelle bordée de façades
anciennes et pousser quelques portes pour s’émerveiller sur la richesse
exceptionnelle du patrimoine bayonnais.
Bayonne, capitale du Pays-Basque est une ville pittoresque située au confluent de la Nive et de l'Adour. Son architecture, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, date de plusieurs siècles.
J’aime ce quartier au charme désuet avec ses immeubles à colombages et tout en hauteur qui auraient parfois bien besoin d’une bonne rénovation !
Ses petites rues étroites et pavées bordées de maisons aux volets colorés.
Visite vivante menée de mains de maître par un guide très intéressant, passionné et érudit et en plus plein d'énergie, il répond à toutes les questions !
5 octobre - Quand on pense Espelette, on pense bien sûr piment
d’Espelette, connu dans le monde entier grâce à sa culture sur les côtes
atlantiques françaises. Pour trouver les traces de ce piment, il faut aller
direction le Mexique. Les explorateurs ont ramené du piment dans leurs cales,
mais on ne sait pas comment il est ensuite arrivé à Espelette.
Espelette est un petit village qui nous charme par
l’authenticité de ses maisons blanches typiques, de son église avec son aspect
de forteresse et de son intérieur richement décoré, son retable baroque, ses
murs finement décorés, et surtout ses balcons en bois parfaitement conservés
sur trois niveaux et accessibles !
Nous partons visiter un atelier de transformation du piment d'Espelette.
L’équipe de l’atelier nous fait
découvrir les secrets d’une production unique au monde.
Notre guide nous accueille et nous présente au fil
de l’atelier, les différentes étapes nécessaires à l’élaboration du piment dans
les règles de l’art et surtout dans le respect de la charte de l’AOP “Piment
d’Espelette”.
Une fois secs, les piments étaient placés dans le four à pain pour
les rendre bien craquants. Ils étaient ensuite pilonnés pour les transformer en
poudre.
Cette culture ancestrale a traversé les années de
génération en génération et en fait le produit emblématique de la ville, il est
vrai qu’il est présent à chaque coin de rue.
Notre visite se termine par une dégustation de ce
piment dans tous ses états et nous apprécions l’explosion de saveurs provoquée
par son mariage avec des produits du terroir qui réveillent nos papilles !
Le piment d’Espelette n’aura
plus de secret pour nous !
La
tentation est forte tellement, la boutique est bien achalandée !
Départ pour la salle Napurrak d'Espelette pour un repas
festif accompagné de chanteurs basques.
Et
nous sommes tous là pour remercier nos deux organisateurs qui ont été
vraiment à la hauteur, car organiser une balade sur 10 jours avec 30
véhicules exige en amont une préparation tellement importante.
Merci Lyonnel et Francine d'avoir mené cette balade dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
À travers ces chants, ce sont les racines,
l’histoire et les combats du Pays-Basque qui sont mis en avant.
Nous partageons l'amour de la danse, la langue,
la musique, la gastronomie, parties intégrantes de nos deux régions respectives.
😉 Et pour la fin, je voulais remercier plus particulièrement Bernard, notre photographe préféré de CCRSM, qui m'a fait don de quelques photos pour enrichir mon blog.
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