Le passage à la frontière se fait en moins d’une heure, passeports, contrôle véhicule, petite fouille (on a caché les bouteilles !) puis direction Rabat, Ambassade Mauritanienne pour nos visas, les bureaux ferment à 15 h et il est 15 h 10…Il faut maintenant attendre demain matin 9 h pour nos demandes de visas, nous passons la nuit devant la chancellerie, quartier très chic de Rabat.
21 octobre, 13 h 30, c’est la restitution des passeports avec le fameux tampon mauritanien. Nous avons passé 22 h stationnés devant l’ambassade…Le temps ne nous a pas paru trop long, des rencontres de voyeurs comme nous : un 56 part au Sénégal, un 35 en Afrique du sud, nous profitons de ces échanges toujours très enrichissants.
22 octobre, nous quittons Rabat et prenons une très belle route qui longe la côte avant d’arriver à El Jadida, cité Portugaise dotée de puissantes fortifications. Nous flânons dans la médina cernée de remparts et faisons le chemin de ronde pour profiter du panorama.
Nous profitons de ce séjour dans cette ville côtière pour aller au salon du cheval et assister à un concours hippique international où l’équipe de France est présente puis la «fantasia», pratiquée essentiellement au Magreb, spectacle haut en couleur, des centaines de cavaliers richement vêtus mènent une charge héroïque et acrobatique en ligne et tirent avec leurs longs fusils incrustés de pierreries. Impressionnant.
Ensuite, c’est vers le port que nous allons voir les chalutiers et ces grandes barques bleues enserrées les unes contre les autres.
Ce soir, nuit au camping d’Agadir, on y fait des rencontres de routards, grandes discutions avec échanges de bons plans ….
27 octobre, ce matin direction le Marjane d’Agadir, le seul centre commercial de la région et surtout le dernier grand magasin où on trouve un peu de tout, alors nous faisons le dernier ravitaillement et achetons ce que nous ne trouvons pas ailleurs…et surtout faire un stock de papier toilette !!! Car c’est un produit que nous ne trouverons pas facilement dans les pays que nous allons traverser par la suite...
1er novembre, nous sommes installés au camping de Tizni et là, surprise, on voit arriver les Menuey avec leurs fille et petite fille, c’était la dernière étape avec leurs enfants avant de les mettre dans l’avion à Agadir et de nous retrouver. Le hasard a fait que nous nous sommes rencontrés 2 jours plutôt que prévu ! Et c’est autour du verre de l’amitié que nous parlons de notre futur périple.
2 novembre, Jean-Claude et Michelle sont partis à Agadir et nous attendons leur retour en fin de soirée. Pendant ce temps, nous retournons dans la médina pour la 4me fois en 2 jours, (téléphone à déverrouiller entre autre : compliqué les rendez-vous avec les Marocains !) commande d’un store extérieur en toile pour le cc, ici les artisans proposent leurs services :
carrosserie, peinture, décoration, stores, panneaux solaires, paraboles….
3 novembre, 3e jour à Tizni, d’après les infos de Wilfried, Cédric et les autres, c’est un vrai temps de Toussaint en France alors qu’ici, il fait très chaud, nous cherchons l’ombre ! On va apprécier le store que nous venons de récupérer pour nous protéger du soleil.
Nous quittons Tiznit et à partir d’aujourd’hui nous ne serons plus seuls à rouler mais à 2 camping-cars, c’est parti pour une aventure à 4…
en rencontres : une visite chez
Moustafa, un ami des Menuey, dans l’oasis d’Ait Bekkou qui se trouve à 20 km de Guelmin, il nous reçoit avec le traditionnel thé à la menthe, assis sur des tapis et coussins à même le sol.
Accompagnés de ses enfants et des gamins de l’oasis, nous partons à la découverte de la palmeraie.
Demain midi, nous sommes invités à manger le couscous.
Nous déjeunons avec les hommes…. Et comme boisson, du lait caillé…. J’ai oublié de dire, le plat est servi avec du gras double de chameau !
Tarfaya doit sa renommée à son passé d’ancienne escale de l’aéropostale, cet avion commémore l’aventure de St Exupéry.
11 novembre, direction notre dernier bivouac avant la frontière Mauritanienne, Bardas-Lamiris, encore un bivouac enchanteur, un paysage grandiose de bord de mer et tout près d'un village de pêcheurs, très surprenant, en fait ce ne sont que des abris montés avec des matériaux en tout genre : tôles, cartons, couvertures, toiles, planches, bidons… à se demander comment résistent ces abris avec le vent qu’il fait ???
Le Royaume Marocain leur a construit, sur le village même, des habitations en dur, modernes, équipées d’électricité et une mosquée… Ces bâtiments n’ont jamais été occupés, les pêcheurs préfèrent leurs cabanons sans confort…
Nous n’avons pu les rencontrer, c’est la fête de l’El Kébir, le sacrifice du mouton. Ils sont tous rentrés dans leur famille, mais en fin de soirée alors que nous prenons l’apéritif, 2 jeunes, gardiens du village, sont venus nous offrir du poisson tout frais pêché, ils ne refusent pas le verre de pastis que nous leur proposons… La nouvelle génération ne se cache plus pour boire de l’alcool ! Ils sont ravis de repartir avec une canette de bière et une casquette chacun…
Encore une soirée bien agréable.
Demain nous passons la frontière mauritanienne.
Bureau de la police Royale, bureau de la gendarmerie puis la douane, les assurances, la déclaration sur l’honneur que nous ne vendrons pas notre véhicule sur leur territoire…
Mais tout se passe dans la bonne humeur !
Nous suivons de près Jean-Claude qui connaît bien ce no man’s land pour y être passé déjà plusieurs fois, il nous aura fallu 20mn pour faire ces 3 km… Ouf, on est passé ! Nous voici à la frontière Mauritanienne et ça recommence : police, gendarmerie, douanes… Après 8 h d’attente nous sommes enfin en Mauritanie.
Direction Nouadhibou où Salek nous attend, c’est un jeune homme que les Menuey connaissent bien, il a fait 900 km en bus de brousse pour venir à notre rencontre.
Cette nuit nous sommes au camping de Nouadhibou, anciennement Port Etienne à l’époque coloniale.
13 novembre, la route est tracée en ligne droite à perte de vue pour aller à Nouakchott, la capitale, 500 km de désert, juste 2 ou 3 stations essence avec restauration, le chauffeur doit être vigilent, des chèvres, des dromadaires traversent constamment la route et les accidents ne sont pas rares, on peut voir des cadavres d’animaux qui pourrissent au bord de la route.
Nous sommes dans une palmeraie au pied d’une grande dune de sable, c’est un espace de calme et de sérénité, dont on se laisse pénétrer sans mal.
Le paysage est magnifique, nos camping-cars sont à l’écart de la tribu, nous nous sommes en retrait pour respecter leur vie.
C’est en plein désert, au pied d’une grande dune que les gars montent la tente au clair de lune et Michelle et moi, nous partons à la recherche de bois secs pour faire le feu, Sidi prépare le thé puis nous dînons, au menu : pâtes et tajine.
Pour aller d'une oasis à l'autre nous longeons les canyons de l'Adrar et gravissons les plateaux de roches noires. La végétation est rare en dehors des oasis.
Les enfants sont amenés par leur mère à cette nurserie pour qu’ils puissent avoir au moins un repas équilibré par jour. C’est Zarah, la fille de Kassem qui prépare les bouillies.
Une soirée chaude, alors nous sortons de sous la tente, table basse, coussins, nattes, vaisselles et pour la déco bougies à la citronnelle, ballons multicolores trouvés dans le cc.
Utiliser les grands moyens : sortir le vérin, creuser un maximum sous les roues, dégonfler les pneus avant, mettre des couvercles de bidons, arroser le sable et c’est parti, il aura fallu 1 h 30 pour le sortir de cette mauvaise passe.
Pour nous détendre, Kassem à la bonne idée de nous inviter à jouer au dhamit, un jeu typique du désert, pions matérialisés par des bûchettes et des crottes de chameau…si…si…c’est vrai. Quelle belle soirée.
Jean-Claude a eu un accident très grave il y a une dizaine d’années, il avait 58 ans lorsqu’il s’est retrouvé hémiplégique suite à une mauvaise manipulation d’un kinésithérapeute et oui ça peut arriver malheureusement ! Il a passé 9 mois en centre de rééducation fonctionnelle et aujourd’hui il a récupéré une certaine mobilité grâce à beaucoup de persévérance. Jean-Claude s’aide d’une canne pour les longues marches, écrit maintenant de la main gauche et à force de volonté a réussi à conduire un camping car, ce qu’il l’a sauvé dit-il, il est devenu un grand voyageur…
Michelle, c’est un petit bout de bonne femme qui a une passion, la peinture et la photo. Pendant ce périple elle met à jour son carnet de voyage en l’illustrant de dessins, de portraits et paysages faits à la peinture …C’est véritablement une grande artiste.
26 novembre, c’est aujourd’hui que nous attaquons la fameuse route de l’Espoir dont les routards parlent tant…1000 km programmés sur 3 jours….Inch Allah !
On l’appelle la route de l’Espoir parce qu’elle a facilité l’accès entre les régions les plus reculées, en revanche l’espoir initial de la continuer pour rejoindre Tombouctou s’est envolé… c’est la seule route qui mène au Mali et vers le Niger, une chaussée goudronnée, pas en très bon état, souvent ensablée, nids de poules, tôle ondulée…
Il faut vraiment être attentif à la route, des gros camions considérablement chargés se rendent eux aussi au Mali.
Nous traversons despetits villages ensablés, sales, les détritus sont partout… nous réalisons que nous sommes au cœur de l’Afrique, à notre passage les enfants toujours pieds nus, à demi vêtu de haillons nous regardent et courent vite se cacher, d’autres nous saluent, ils n’ont pas l’habitude de voir des «toubabs», des blancs !
800 km et déjà 22 pointages, les fiches diminuent à vue d’œil, il faudra envisager de faire d’autres photocopies à Bamako pour la suite du voyage.
A chaque contrôle, la police téléphone au prochain poste pour leur annoncer notre passage et ainsi de suite…Et tous les soirs à 18h, réunion dans les Etats-majors pour suivre le trajet des touristes, ils ne sont pas débordés, nous sommes les seuls touristes en camping car avec quelques français qui viennent en Afrique noire pour business : trafic de voitures…
Nous suivons les consignes pour notre sécurité :
- Ne pas quitter la route principale
- Ne pas s’arrêter en plein désert, dans des endroits isolés
- Ne pas rouler de nuit
- Bivouaquer dans des lieux sécurisés
28 novembre, c’est la fête nationale en Mauritanie, à minuit nous entendons quelques pétards et quelques klaxons au loin…
La chaleur nous empêche de dormir, si, si c’est vrai, des mauritaniens nous ont dit qu’il neigeait sur toute la France !!!
C’est notre 3ème jour sur cette route interminable, une chance les paysages sont magnifiques, des panoramas rouges, ocres, bruns, noirs, une végétation de savane.
Pour un peu, on se serait mis à courir, de peur qu’ils nous rappellent pour nous dire qu’il y a erreur…
Nous reprenons la route très vite, il nous faut un peu de temps avant de réaliser que nous sommes au Sénégal. Une route longue, bordée de savane, quelques singes et pélicans noirs traversent la route devant nous, à perte de vue une forêt de baobabs, l’arbre qui fait partie intégrante du paysage de la savane, son usage est multiple: le fruit est une très grosse cosse et à l’intérieur comme «un bonbon acidulé», délicieux. Les feuilles sont hachées et servent à préparer des bouillies, elles ont aussi des vertus médicales, l'écorce du tronc est prélevée pour réaliser des cordes en tressant les fibres.
6 janvier, «vous êtes les bienvenues dans notre village», on n’entendra ça plusieurs fois dans la journée, «comment tu t’appelles», là aussi ils sont curieux de tout, ils ont déjà vu un tourisme de masse mais jamais de camping-cars.
Nous assistons à une cérémonie officielle dans la cour de l’école, sont présents les enseignants, le chef du village et quelques invités de marque.
Niaming, nous retrouvons l’océan atlantique et le vent du large, il fait moins chaud. Voilà ce que c’est de vouloir voir la mer de près, on s’ensable….Un français sort de sa très belle résidence, nous apporte son cric et 5,6 gars poussent, ouf, pas trop grave pour cette fois ci….Le propriétaire de la villa nous propose de nous stationner le long de sa résidence, on accepte avec plaisir, vue imprenable sur l’océan et le retour des pêcheurs en pirogue.
Balade à pied de 6 km pour aller découvrir les belles plages du Sénégal hors zone touristique !
Nous arrivons au bureau des douanes avec toujours cette petite appréhension, on n’entend tellement de choses qu’on n’écoute plus personne….La chance est avec nous, notre taximan a son oncle qui travaille à la direction générale des douanes, on le voit arriver, prendre nos documents et gérer notre demande de prolongation ; dans la salle d’attente 1 couple de français nous apprend que leur véhicule est saisi par les douanes et cela fait 3 jours qu’ils vont de bureaux en bureaux pour essayer de récupérer leur voiture, ils sont écœurés par les autorités Sénégalaises. Pour nous, 1 heure d’attente et nous repartons avec notre droit de circuler pour 15 jours…et sans débourser 1 sou !
Nous ne nous attardons pas dans cette ville, rien à voir de particulier.
Les artistes peintres, réputés dans tout le Sénégal, ont installé leur galerie dans les ruelles et sur les placettes.
Retour vers Dakar avec en tête cette tragédie de l’histoire terrible de peuples arrachés à leur milieu et à leur famille en partant pour d’épouvantables destins.
On accède à l'île St Louis par l'unique liaison, le pont Faidherbe, ouvrage métallique de 507 m de long et de 10,50 m de large. Le pont est composé de sept travées en arche dont la deuxième à partir de l'île est conçue pour pivoter autour d'un axe fixe afin de laisser passer les navires. Non, non, ce n’est pas Effel qui l’a construit mais son concurrent Emile Nouguier, au Sénégal on dit que c’est la Tour Effel couchée !
Nous n’avons pas toujours été bien informés des nouvelles internationales, n’ayant pas de TV et des difficultés à capter les radios, seulement dans les grandes villes. Plusieurs fois nous avons eu l'opportunité de parler avec des jeunes ; certains sont révoltés par la politique de leur pays, les droits de l’homme, la démocratie, la liberté d’expression, la corruption …Dans les trois pays de l’Afrique de l’Ouest que nous avons traversés, c’est le même refrain, les présidents de la République ont tous les trois plus de 80 ans, ne veulent pas céder leur place et les élections sont toujours faussées, ils saturent de leurs dirigeants corrompus et nous envient, certains vont même jusqu’à vouloir quitter leur pays…
Une activité débordante dans ce quartier de pêcheurs, plus de 20 000 personnes vivent dans ce faubourg de St Louis, la plus grande densité de population au monde !!! Un choc de voir l'incroyable enchevêtrement de ces bidonvilles, ils sont tellement à l’étroit qu’ils vivent dehors, la cuisine, la lessive, la vaisselle, le séchage du linge….tout se fait sur la rue…
La mairie a fait des propositions pour les reloger ailleurs, ils ont refusé. Incroyable, 70% de cette population à moins de 20 ans, et nous connaissons le pourquoi ?
La polygamie est omniprésente : les hommes ont en moyenne 2 à 3 femmes, à raison de 4 à 8 enfants par femme le calcul est vite fait….C’est l’épouse qui a le plus d’enfants qui hérite, on comprend mieux pourquoi il y a tant de marmots dans les rues !
Une autre coutume assez surprenante dans cette communauté de pêcheurs: il faut être dodue pour plaire aux hommes et ces femmes vont jusqu’à prendre des remèdes miraculeux pour grossir, plus elles sont grosses plus elles sont respectées !
La saleté est partout, les détritus et poisson pourri sont déposés le long du fleuve qui longe le quartier. Les chèvres se chargent de manger toutes ces immondices ne laissant que le plastique qu'elles ne digèrent pas ! L'odeur règne en maître !
Hier, nous avons vu arriver un camping-car au camping, le 1er depuis 2 mois et demi ! Ils arrivent de la Gambie et passent la frontière dimanche comme nous.
16 janvier, 3 mois que nous sommes sur les routes et aujourd’hui nous quittons le Sénégal non pas par le barrage mais par le bac à Rosso. Raymond, le responsable du camping nous a fortement déconseillé de prendre la piste avec nos cc. Tôt ce matin, nous traversons St Louis pour éviter les champions des arnaqueurs reconnus dans toute le région : les policiers. Pas envie d’être rackettés une 2ème fois !
On ne s’en sortira pas de ces routes pleines de bosses et de trous, d’ornières profondes…3h3O pour faire 90 km…
11 h nous sommes à la frontière Sénégalaise, un peu sous tension, on nous a tellement seriné que par Rosso ce ne sont que des escrocs avec des demandes de bakchich.
Les passeurs s’agglutinent autour du cc et proposent leurs services pour nous aider dans les formalités, ils se croient indispensables ! Détrompez-vous les gars, nous avons juste un peu d’expérience : la paperasse douanière, on connaît et sans débourser 1 centime….
Et bien nous sommes encore dans un bon jour, la chance est avec nous, les formalités côté Sénégal : O.K.
Dans la foulée nous prenons le bac sans frotter, 10 mn pour traverser le fleuve et se trouver en Mauritanie.
17 janvier, 8 h et déjà beaucoup de circulation dans la capitale, il y a 2 mois1/2 je me souviens avoir eu un choc en découvrant Nouakchott ensablée et poussiéreuse, aujourd’hui rien ne m’étonne. Cela fait 3 mois que nous vivons en Afrique, nous sommes très loin de notre Europe aseptisée !
Nous avons un visa de 3 jours pour traverser la Mauritanie, en fait nous mettrons 2 jours pour avaler les 650 km d’une route toute droite avec un vent de sable qui par moment ensable la route, on aperçoit quelques tentes de bédouins qui émergent du sable tandis que les chameaux traversent nonchalamment la chaussée, indifférents au passage des rares véhicules.
Nous passons la nuit sur le parking du motel Bardas, le rendez-vous des routards, échanges de bons plans avec des belges qui partent pour l’Afrique noire en gros camions tout terrain.
18 janvier, Nous sommes sur la côte du Sahara Occidental, au bord de la plage avec une vue imprenable sur l’arrivée des pêcheurs, un vrai spectacle, nous leurs achetons 2 beaux sars de 1 kg = 2€.
C’est vraiment frappant, depuis que nous avons passé le tropique du cancer, le temps se dégrade, l’horizon est gris, le vent souffle, les températures baissent, nous avons sorti le duvet et les pyjamas, le soir on se calfeutre !
Nous sommes venus à bout de cette route traversant le Sahara du sud au nord, 1360 km de plaines désertiques, une chaussée bien asphaltée mais étroite, la prudence s’impose lorsqu’il faut croiser ou doubler les camions surchargés.
- Perdu un encadrement de roue, pas étonnant avec l’ensablement et toutes les secousses.
- Le robinet de vidange des eaux usées arraché grâce aux profondes ornières.
- Le marche pieds fait de gros caprices à cause du sable.
- Plus d’eau chaude, brrr…et plus de chauffage, brrr…
C'est très agréable de flâner dans la médina, dans ces ruelles bordées de maisons aux façades teintées en vieux rose, les volets bleus, les porches typiques…Que des autochtones, les touristes ne s’aventurent pas dans ces quartiers en retrait…
Quelle surprise de voir le paysage enneigé au nord de Madrid, il a neigé les jours derniers, tout est blanc de chaque côté de l’autovia, on comprend mieux ces baisses de températures.
- Abandonner le tutoiement qui est la règle pour tout le monde Africain.
- Ne plus marchander.
- Ne plus saluer tous les gens dans la rue avec des grands gestes.
- Ne plus palabrer avec tous les autochtones que tu rencontres.
- Eviter les «comment ça va? ça va et toi ça va bien? la famille ça va? elle va bien, les enfants ? ils vont bien…»
- Oublier les dirhams, les CFA, les ouguiyas…
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