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2014-Embarquement sur "Le Renard"





Voici le moment tant attendu pour embarquer sur "Le Renard". Une réplique du dernier bateau corsaire armé en 1812 par le corsaire malouin Robert Surcouf.
Le navire actuel a été réalisé grâce à des plans datant des XVIII et XIXe siècles.

Météo favorable alors que nous arrivons à la cale de la Bourse à St Malo.





Deux marins nous accueillent à bord pour nous faire découvrir ce cotre à huniers de 19/30 mètres et large de 6 mètres et nous expliquent le bon déroulement de cette mini croisière.



 Nous larguons les amarres pour une expérience unique de navigation dans la baie de St Malo.
Ce majestueux gréement se faufile parmi les innombrables îlots de la côte d' Emeraude.


Le capitaine et le second nous font partager leur passion pour ce gréement  chargé d'histoire. Les participants ne sont pas que de simples passagers à bord, ils participent à la préparation aux manœuvres en assistant l'équipage: prendre la barre, hisser les voiles...




Le barreur garde un œil sur la girouette pour anticiper les réactions du bateau pour mieux orienter le voilier afin d'assurer sa prise au vent en agissant sur la barre et les voiles. Le vent peut changer en force à tout moment.
    




Le capitaine manie la barre franche avec palan quand le vent fraîchit.

Le pont du bateau de Surcouf (le dernier de ces navires corsaires) était armé de 10 caronades, 4 gros canons, en réserve dans la cale,  n'étaient hissés sur le pont qu'en cas de combat important. L'équipage était composé de 46 marins. Le combat le plus célèbre vit la victoire du Renard contre la corvette anglaise Alphea, en septembre 1813, Après un dur combat, 2 coups de canons du Renard firent exploser le navire anglais, il n'y eut aucun survivant dans son équipage, tandis que 13 rescapés, sur Le Renard, parvinrent à ramener un bateau bien mal en point à Saint-Malo.Son commandant  mourut à la suite de ce combat.
                   
La décoration du bateau d'aujourd'hui est soignée, notamment le tableau arrière (qui porte une jolie petite annexe) et l'intérieur, aménagé pour la croisière. 
         






Saint-Malo a décidé de rendre hommage au plus fameux des corsaires en reconstruisant le dernier navire armé par Surcouf : le "Renard".





Cette réplique est moins toilée que le cotre corsaire (qui portait plus de 400 m² de toile), pour des raisons de sécurité. Ses 5 sabords sur chaque bord correspondent aux emplacements des canons. Il y en a moins aujourd'hui, pour éviter d'encombrer le pont, ils sont plus légers, car ils sont fabriqués en aluminium. L'équipage les fait tonner avec plaisir à chaque occasion, pour signaler son entrée dans un port, saluer le public, ou encore à la rencontre d'un autre navire. Bien entendu, les tirs se font à blanc !





Nous contournons l'île du Petit Bé fortifiée en 1693 par Vauban. C'est sur cette île que se trouve le tombeau de Chateaubriand. 
Puis  Cézembre qui eut pour vocation la défense de la cité malouine.
La Conchée, sur un îlot rocheux, construit aussi par Vauban. Le fort recouvre la quasi-totalité situé face à la grande plage.





Nous naviguons dans l'embouchure de la Rance avec à tribord Dinard et à bâbord 
la tour Solidor.



La tour Solidor est un donjon fortifié situé à l'embouchure de la Rance, face à Dinard. L'édifice est en fait composé de trois tours réunies par de petites courtines.


Le Renard est le bateau-ambassadeur de Saint-Malo, dans les rassemblements de voiliers traditionnels. Il porte fièrement le pavillon de la ville en tête de mât. Un peu pour concurrencer la Cancalaise, mais aussi pour représenter la cité corsaire au grand rassemblement de Brest  et au concours des bateaux des cotres de France.




Superbe balade en mer et découvrir du large la baie de St Malo. 
Nous avons apprécié le calme d'une navigation sur ce très beau gréement.









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