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2024-Maroc-Entre océan, désert et oasis...

 

Après 6 jours à rouler, nous mettons le cap sur le détroit de Gibraltar !

Cap sur Algésiras, port d’embarquement pour le Maroc. Nous avons encore tant de choses à découvrir, que chaque jour sera une nouvelle occasion d’étonnement !

Passage presque obligé par l’agence Gutteriez, le rendez-vous des camping-caristes, pour acheter les billets de la traversée : 280 € pour un fourgon de 6 m 40.

23/24/25 janvier – Embarquement immédiat, direction Tanger. 

À seulement 14 km des côtes espagnoles, Tanger est la ville marocaine la plus proche de l'Europe. Notre première étape au camping Miramonte Resort, idéal pour visiter la ville, mais… très cher !

 


Nous partons à la découverte de Tanger et ses civilisations qui ont façonné cette ville portuaire. À la croisée des chemins entre Europe et Afrique, entre océan Atlantique et mer Méditerranée. Avec des remparts datant du XIIIe siècle, la kasbah a été construite sur la plus haute colline de la ville pour but principal de protéger et de défendre la ville en cas d’attaque et nous offre un beau point de vue sur le Méditerranée et l’Espagne en fond d’écran.

La médina semble s’étendre à l’infini… avec une architecture et un style qui lui est propre. On se perd dans ses ruelles étroites qui nous en font voir de toutes les couleurs : bleu, vert, ocre, rose…

 Située entre le port et le petit Socco, se dresse la plus grande mosquée de la ville.

25 janvier - Nous quittons Tanger pour Moulay-Bousselham située au bord d’une lagune.  

On abuse de ce site très reposant.

  
26 janvier - On prend l'autoroute... On passe Kénifra, Rabat, Casablanca... des villes déjà bien explorées, pour se pauser sur un parking gardé, 10 km après Casablanca.
Quelle déception de ne plus pouvoir accéder à ce petit îlot relié à la corniche par un très joli pont. Un bulldozer est passé par là en début d'année pour démolir les petites constructions, il est vrai anarchiques, qui entouraient le mausolée mais, qui faisaient tellement le charme de cet îlot ! 

27/28/29 janvier - On prend la RN1 puis la route côtière. On longe le littoral, d’un côté l’océan, de l’autre une immense plaine agricole à perte de vue qui nous mène jusqu'à la lagune de Oualidia. La route serpente tantôt en hauteur, tantôt au niveau de l'eau, avec son lot de très beaux paysages.

 


Oualidia, connue de tous les ccaristes, une étape obligée pour se régaler, jusqu’à une indigestion, d'araignées, de crevettes, de poisson... 😜

Plusieurs fois par jour, des vendeurs en mobylette vont de ccar en ccar avec des paniers chargés de légumes, des grandes boites réfrigérées chargées elles aussi de poisson, fruits de mer et autres crustacés tout frais pêchés et même certains vendeurs vont jusqu'à demander de faire du troc !

Et de proposer tajine, couscous...livrés à domicile !

Nous partons ce matin à la recherche d'une nouvelle batterie, avant que celle-ci nous lâche complètement 😡 et comme c'est dimanche aujourd'hui... Tout est fermé !

Que de belles rencontres à Oualidia et des retrouvailles de bivouacs !
On refait le monde avec un couple de Redon : beaucoup de papotages autour d'un café, d'un apéro... On se retrouve sur des bivouacs...

29 janvier - Arrêt obligé à Safi, pour trouver une boutique de batteries.

Ya pu ka l'installer pour être de nouveau complètement autonome !

30/31 janvier - Nos redonnais dorment encore quand on reprend la route...





 

 

Super bivouac à Moulay-Bouzarktoune, au bord de la plage avec des babas-cool et surfeurs !


 
1er/2 février - On reprend la route, après 3 jours cool à ne rien faire, juste se balader, se laisser bercer par les vagues. 
 
Les gamins nous livrent au camion, pain, crêpes, tajine...
 Tellement bien, qu'on y reste une nuit de plus !
 
3 février - Surprise, nos redonnais sont déjà bien installés au camping de Sidi Kaouki alors qu'on arrive, nous aussi, pour se mettre à jour des lessives après quelques étapes sauvages.

 
 
On aime tout dans cette petite commune rurale située au sud d'Essaouira et sa très belle plage sauvage. 
 
 
 
Spot idéal pour les surfeurs et nous de se détendre dans un transat à profiter du soleil, prendre plaisir à regarder les chevaux, les dromadaires, les ânes qui eux aussi font trempettes des pattes !
 
Et puis les apéros s'enchaînent avec Momo et Christelle !

Direction Agadir toujours par la N1

4/5 février - Nous sommes à Agadir par obligation : l'écran de mon PC est HS ! Trouver un magasin pour en acheter un autre. Mais, en fait, les PC sont plus chers qu'en France ! Un vendeur nous a donné l'adresse d'un réparateur qui change juste l'écran et prêt 24 h après l'avoir déposé et un dimanche !

Y a pu ka attendre... pas de camping sur Agadir, alors nous allons passer 2 nuits sur un parking avec quelques ccars et beaucoup voitures ! Agadir préfère le tourisme de masse !

 C'est le week-end et les Marocains sont tous de sortie en famille pour aller se promener le long de la corniche de la très grande plage d'Agadir.

Et qui est stationné à côté de nous lorsqu'on revient d’avoir fait 8 km après avoir déposé le PC dans un quartier tout neuf d'Agadir ??? Nos redonnais ! Le hasard fait bien les choses... On s'en amuse beaucoup !

Nous partons très tôt ce matin pour éviter la cohue du parking, aller à la marina, longer les 6 km de corniche, se faire un restaurant, traverser la ville pour en fin d'après-midi récupérer mon PC avec un bel écran tout neuf !
Belle promenade sur la corniche ce soir.
En fait, Agadir est surtout connue comme la première destination balnéaire du Maroc. On aime... On n'aime pas ?

 6 février - Nous quittons Agadir par la N1 puis on bifurque direction Aglou-plage pour un camping, oh surprise, bondé d'une majorité de Français installée pour plusieurs mois ! Vient s'ajouter au cul du ccar : voiture, vélo, scooter, quad, parabole et surtout le très grand tapis pour délimiter sa place... enfin tout le confort pour une sédentarisation hors de chez eux !

On continue vers Tiznit... sauf que le camping de cette ville, c'est encore pire :

Le gardien : vous restez combien de nuit ? une nuit monsieur. Le gardien : c'est pas possible, ici, minimum 1 mois !

On va bien finir par le trouver ce bivouac tranquillou... 
Et ben oui : un super parking dans une résidence laissée un peu à l'abandon, avant que les vacanciers marocains arrivent, situé sur une falaise au pied de la plage de Legzira. 

Vue imprenable sur la plage et les récifs.

 
Nous longeons l'immense plage, incroyablement belle et sauvage, avant d'accéder à l'arche rocheuse de couleur ocre qui contraste avec le bleu de l'océan.
 
Jacques est à son poste, pour suivre à la jumelle, les pêcheurs à la ligne, en barque ou en bouée. Très spectaculaire, cette pêche sous-marine hors du commun et tellement dangereuse ! On voit un pêcheur partir assis sur une très grosse bouée, longé les récifs et revenir plusieurs heures après chargé de poisson. Les restaurateurs des paillotes sont là, à l'attendre et négocient les prix !

Belle surprise aujourd'hui, on voit arriver Nadine, une baroudeuse de l'association avec qui nous avons beaucoup échangé sur whatsApp, et qui arrive tout droit de Mauritanie. 
 
 
Nadine a abrégé son séjour suite aux tempêtes de sable qui sévissaient sur l'Adrar. En fait, on l'attendait, lui ayant indiqué notre spot sur la falaise de la plage Legzira.
Nous avons beaucoup papoté... et de se retrouver le soir, à manger sous une paillote, une courbine grillée toute fraîche pêchée !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8 février - On se quitte, Nadine remonte et nous on descend...
Direction Guelmim. 
 Les paysages deviennent de plus en plus désertiques.
Un détour pour Aït Bekkou situé au bout de l'oasis de Tighmert, là où s'arrête le goudron. 
Pour visiter le musée nomade qui est fermé !
Pour aller à la source de l'oasis qui est tarie !
Bivouac au camping de l'Oasis.

Aït Bekkou, le nom de ce tout petit village, m'interpelle ? Les souvenirs remontent à plus d'une dizaine d'années : notre passage chez Mustafa avec nos amis les Menuey lors de notre premier voyage en Afrique de l'Ouest en 2010.
Envie de revoir cette famille qui nous avait accueillis les bras grands ouverts, mais... le seul indice en mémoire, Mustafa était le gardien de l'école d'Aït Bekkou. 
 
Pas de GPS pour traverser l'oasis, juste notre langue pour demander sur quelques km : où habite le gardien de l'école ?
Et à chaque fois des réponses vagues : là-bas, tout droit, au bout du goudron...
 On arrive enfin devant l'école et la première personne qu'on voit : Mustafa qui ne nous reconnaît pas ! 
 

 
Je sors mon road-book de l'Afrique de l'Ouest et là, je lui montre toutes les photos de notre passage, il y a 13 ans ! Les retrouvailles sont extraordinaires.
 Il nous fait découvrir sa maison d'hôtes construite il y a quelques années qui jouxte avec l'école.



 En attendant que l'école se termine à 12 h 30, nous partons tous les deux pour une petite balade dans ce minuscule village !
La curiosité l'emporte, alors que j'aperçois derrière un portail entrouvert un peu de verdure, un monsieur vient au-devant de nous : entrez, entrez... Il nous fait visiter un espace touristique qu'il a entièrement créé juste pour y prendre le thé sous des tentes berbères ainsi qu'un petit musée où est exposé de l'ancien artisanat traditionnel.
Que de beaux échanges avec cet ancien journaliste à la vie trépidante, reconverti après "covid", en décorateur-paysagiste dans ce petit village au milieu de nulle part !  
Nous retournons à l'école alors que les jeunes ados rentrent à la maison. Mustafa montre à ses enfants le road-book qui sont très surpris de se voir tout petits sur les photos ! Évidemment, les conversations sont très animées et s'enchaînent autour d'un très grand plat de coucous, cuisiné par Asmo, et posé sur une petite table. On se serre pour que chacun puisse se servir facilement : eux avec leurs doigts, nous avec une cuillère ! Un vrai régal !
 
Nous les quittons en fin d’après-midi pour retourner sur Guelmim, demain c'est le jour du plus grand marché aux bestiaux de la région.
 10 février - Oh ! surprise 😠, le parking repéré sur Park4Night est envahi de ccars ! On savait que c'était une curiosité à voir, à croire que ce souk aux bestiaux est un incontournable !

Le souk aux bestiaux se tient à la sortie de la ville et jouxte un immense marché où on y trouve des amoncellements de fruits et légumes et d'un immense bric à brac étalé à même le sol...

 
 Des hommes venus de toutes les régions environnantes pour vendre ou acheter des bêtes.

 
 


Scènes pittoresques, dépaysement total !


 
Surprise ! Très belle route en cours d'achèvement entre Guelmim et Tan-Tan.
 
Nous nous posons à El Ouatia aussi appelée "Tan-Tan plage", pour se mettre à jour avant de continuer notre périple toujours plus au sud... 
 
 
A peine installé au camping, Jacques et un autre camping-cariste donnent des recommandations et prêtent leur matériel de désensablement pour aider les fourgons à sortir de leurs ornières où ils s'étaient bien ensablés😞😠😡



Une expérience pour ces jeunes : c'était leur première fois !!!

13/14 février - Les trois jours passés au camping d'El Ouatia nous ont bien
occupés avec de belles rencontres entre ccaristes ! Comme nous, ils préfèrent le camping presque à l'abandon où il y a très peu de ccars que celui d'à côté où il y a trop de ccars serrés comme des sardines😟😠😡
 

 
 
On reprend la route, direction Tarfaya, toujours plus au sud... La route est en travaux, nous l'avons connue avec le goudron qui avait complètement disparu et aujourd'hui nous profitons de beaux tronçons achevés, mais aussi quelques portions encore en brut de brut 😡 
 
Un chantier titanesque : construire une voie expresse en plein désert de plus de 1 000 km entre Tiznit et Dakhla en passant par Laâyoune !
 




 
 Akhfenir, notre bivouac du soir sur un grand parking avec une vue imprenable du haut de la falaise sur l'océan.
 
 A peine arrivés, on se renseigne auprès d'un ccariste, si on peut rester pour la nuit et nous dit oui et qu'ils attendent des amis. On leur dit que nous aussi, on attend des voyageurs ! En fait, on ne se connaît pas mais... on attend les mêmes baroudeurs 😄😆😀
 


 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
Et quelques instants plus tard, on voit arriver deux sprinters 4X4 qui arrivent du raid fabuleux qu'ils ont fait dans l'Adrar en Mauritanie, malgré plusieurs tempêtes de sable 😡 Ils ont vécu une expérience extraordinaire !
 
Et bien-sûr, ravis de se retrouver autour du verre de l'amitié !
 


 
Et la soirée va s'éterniser autour d'une bonne table dans un restaurant de poisson à Akfenir.
 
Le vent s'est levé cette nuit... et qui se transforme en véritable tempête de sable ce matin ! 
Nous sommes enfermés dans nos camions 😈
 
On part dans l'après-midi chez des amis à Jacques et Nicole qui tiennent une auberge à quelques km, pour se mettre à l'abri et bien-sûr s'offrir un dîner tous ensemble pour la St Valentin💓




 
 
 
Quel accueil extraordinaire et chaleureux de la part de Nathalie et Christophe, les propriétaires de cette maison d'hôtes. Partage et convivialité semblent être leur mode de vie !



Après avoir été enfermés dans nos camions pendant quelques heures, on se retrouve dans un endroit magique entre océan et désert. Ils nous invitent au salon et c'est autour du verre de l'amitié que nous faisons encore plus connaissance avec les baroudeurs et bien-sûr parler voyage !
Viennent ensuite l'apéritif, puis un délicieux dîner qui se déroule dans une ambiance très conviviale. Et on a surtout beaucoup ri !


 
 
 Après une nuit bercée par les vagues, on se quitte pour prendre des routes différentes... et qui sait...se retrouver un peu plus tard sur des bivouacs 😀
 
15 février - Nous continuons notre route toujours plus au sud pour bivouaquer à la lagune de Naïla. Superbe endroit totalement naturel, pour observer les oiseaux migrateurs. Nous apercevons de loin des flamants roses qui peuplent la lagune.
Nous serons bien gardés cette nuit par les militaires !
      

 

 
La surveillance du littoral par l'armée et la gendarmerie Royale est omniprésente. Dès la nuit tombante, ils surveillent, en balayant la côte avec des gros phares, dans le but de lutter contre l'émigration clandestine. Les migrants tentent de quitter les côtes africaines en rêvant d’atteindre les îles Canaries situées face à Tarfaya.
  Depuis Akfenir, on voit des postes de surveillance installés tous les 2/3 km. 

Nous démarrons la journée avec un vent très fort, le sable envahit la route...

  Au loin, quelques cabanes de pêcheurs sur les falaises, quelques salines installées dans les marais de Tarfaya.
 
Une soixantaine de km plus loin, nous faisons étape à Tarfaya qui marque l'entrée dans le Sahara occidental. Une ville endormie perdue au milieu de nulle part !
 
C'est notre troisième bivouac où des agents de sécurité toc à la porte des quelques ccars stationnés sur des parkings pour contrôler nos passeports qu'ils photographient avec leur portable.
 
Ville mythique où Saint-Exupéry a passé une partie de sa vie à écrire, dont l’œuvre la plus connue :
Le Petit Prince
Il a été, parmi les premiers dans l'entre-deux-guerres, a utilisé cette ville comme escale sur la route aéropostale.
 
 
Jacques est bien gardé tout le temps qu'il fait le plein d'eau !
  
17 février - Journée bien occupée aujourd'hui : trouver une pharmacie ouverte est de l'ordre d'un parcours du combattant !
 
 Passer chez le garagiste pour mettre un coup de soufflette à mon appareil photo, le zoom s'est bloqué, certainement dû au sable et à la poussière !

 
Aller au musée Saint-Exupéry où l'on retrace l'histoire des débuts de l'aéropostale et de l'aviation avec ces pilotes aventuriers qui partaient sans trop de moyens à la découverte de l'Afrique !
 
 
 
 
  
Et pour finir...longer la plage très ventée. 

 
Nous ne descendrons pas plus bas ! Trop de vent... trop de sable... trop de poussière... avec des pics de chaleur allant de 35°/38°😡 
 
Il y a tout juste 1 mois que nous avons quitté la maison et nous sommes arrivés au point le plus bas de notre périple !
 
Le fourgon a 4 666 km de plus au compteur !
 
 
18 février - 200 km dans une brume avec très peu de visibilité ! C'est plus, une tempête de particules de poussière soulevées par des vents très forts.
 
Vigilance... Prudence...
De repasser devant l'auberge la Courbine d'Argent, nous rappelle tellement de bons souvenirs🙏 
Et quelques heures plus tard on retrouve le même camping à El Ouatia pour se pauser, faire les lessives, faire nettoyer le camion, faire quelques courses si on veut manger ! et trouver un peu de rosé si Jacques veut se faire plaisir !

 Après avoir mené son enquête auprès des commerçants d'El Ouatia : pas d'alcool
nulle part dans cette ville ! Après avoir mené une autre enquête auprès des ccaristes du camping, comme par magie, une même adresse revient : chez les "koréa House". En fait, un hôtel-restaurant très facile à repérer puisque sa construction aux toits asiatiques se voit de loin😆
 
Nous partons faire un jeu de piste après les consignes des uns et des autres :   surtout ne pas entrer par la grande porte, mais contourner par un labirynthe qui nous mène face à une toute petite fenêtre. Un coup de sonnette et par magie la petite trappe s'ouvre et apparaît juste la tête d'une femme koréenne ! Y a pu qu'à commander 😆 
Les Marocains connaissent très bien cette adresse mais... chut...il faut pas le dire !
 
Belle surprise ce matin, le vent est tombé, le ciel s'est éclairci 😎 et on repart avec un camion tout propre !

20 février - On quitte le littoral pour refaire la même route en sens inverse jusqu'à Guelmim. On ne peut pas se tromper, la RN1 est la seule route qui relie le Sahara occidental à la Mauritanie ! Elle a été un passage obligé dans l'histoire des caravanes de nomades.

Les tempêtes de sable sont derrière nous😤

 Bouizarkarne, un chemin sur 1 km avant d'accéder à ce camping génial tenu par une famille. Tous les jours, Lashen offre le "thé de bienvenue", ce qui permet un bon moment de convivialité avec les ccaristes! 
Et le tajine berbère "végan" un vrai délice !

 

 
 

 
 
On quitte la nationale pour une petite route régionale, la 1919, afin d'éviter de faire une grande boucle, en fait un raccourci de 60 km ! Mais, au fil des km, elle se transforme en une route étroite et désastreuse : des bas-côtés défoncés, goudron inexistant, travaux avec déviations, piste avec ornières... tous les ingrédients pour rouler à 10, 20/h... Très mauvaise idée surtout pour le chauffeur😤. Mais cela nous laisse le temps de profiter des paysages magnifiques à en oublier parfois le temps passé sur ce trajet !









A chaque virage, des vues spectaculaires sur les monts ocres de l'anti-atlas et en contrebas quelques petits villages endormis.
Puis la 104, tout en lacets... tout en travaux... un col à 1 177 m et on redescend...





On aperçoit des amandiers en fleurs, signe qu'on arrive très bientôt à Tafraoute.

4 h plus tard, nous arrivons à Tafraoute, capitale des babouches, mais aussi des ccaristes ! Ils ont envahi la palmeraie. Immense zone, cernée par de très belles montagnes, où on va se pauser quelques jours pour assister au festival des amandiers. En fait, nous sommes dans un cadre exceptionnel, dans un cirque montagneux avec beaucoup d'espaces pour 1€50 la nuitée.


Nous sommes venus une première fois en 2010, 14 ans après la ville s'est transformée, modernisée, mais le charme de cette petite ville opère toujours !


 
 Un tour dans le souk, aux ruelles dallées, bordées de petites boutiques de productions locales. Et bien sûr, les babouches, ces sandales tout en cuir et d'une grande diversité font la réputation de Tafraout ! On craque😍




 
 
Des vendeurs ambulants viennent à la palmeraie pour proposer leur service : boulangerie, pâtisserie, blanchisserie, produits cosmétiques, passage d'une citerne à eau... mais aussi un garage implanté en plein air dans la palmeraie pour des travaux mécaniques en tout genre, peinture... dessins d'artiste sur ccars... et une borne de vidange installée à la ville !


 
 
Le festival  célèbre la floraison des amandiers, en janvier/février, inscrivant cette manifestation au cœur du patrimoine naturel et culturel et rythmé par des musiques et danses traditionnelles.
 
L’ouverture de ce festival s'est fait attendre... 3/4 h de retard ! Le soleil se couche derrière la montagne quand le spectacle commence !
 
 

 
 


Les "chibanis" ou si vous préférez les "touristes" sont à l'honneur !
Ils sont accueillis dans un espace sécurisé, les locaux derrière les barrières.
A l’entracte, on nous sert crêpe et verre de thé.

Et comme le spectacle s'éternise tard dans la soirée, les Marocains prennent la place des "chibanis" qui s'éclipsent pour rentrer avant la nuit, à l'hôtel ou dans nos véhicules !

La région de Tafraoute offre tellement des paysages fabuleux : plateaux désertiques, cirques montagneux, villages perchés, canyons, palmeraies...

 

 

Ces décors ne cessent de nous étonner dans sa grande diversité et nous donnent envie de découvrir encore plus cette région. Alors, nous allons prendre des chemins de traverse pour explorer ces merveilles.


Nous prenons de la hauteur par des escaliers puis un sentier étroit qui nous dirigent vers ce petit village berbère, Adaï, avec son mélange de maisons très anciennes et d'autres plus récentes, construites, encastrées sur d'énormes blocs de granit aux formes les plus étonnantes ! Quelle curiosité extraordinaire !



Plus de 150 ccars se partagent cette immense palmeraie ! En fait, il y a assez de place pour tout ce monde sans se sentir claustrophobe 😊 

Un de nos voisins, nous dit qu'il vient là, les 3 mois d'hiver, depuis 30 ans ! si...si... c'est vrai !
 

 

 

24 février - On quitte Tafraoute et la 104 pour emprunter une petite route au milieu de crêtes abruptes. Nous zigzaguons dans de spectaculaires lacets serrés jusqu'à 1 677 m d'altitude, au milieu d'un paysage sec et rocailleux, puis la descente se fait vertigineuse jusqu'aux gorges d'Aït Mansour, encore une merveille naturelle dans l'anti-atlas.

 


30 km et deux heures plus tard, nous nous stationnons à l'entrée des gorges dans une palmeraie luxuriante où nous bivouaquerons pour la nuit.


Nous partons à pied avec un plaisir infini... longer le canyon, lever la tête vers le haut des falaises qui nous surplombent, écouter l'eau qui coule paisiblement dans des canaux d'irrigation.

 




   
C'est la beauté de la nature dans toute sa splendeur !
 
On retourne sur Tafraoute et  le hasard, encore lui... nous fait rencontrer Martine pour la deuxième fois en moins d'un mois ! Une adhérente de CCRSM qui voyage seule et n'est sur aucun groupe WhatsApps, alors d'autant plus surprenant ! 
L'une comme l'autre, on profitait du salon des amandiers à Tafraoute, quand dans une allée d'exposants on s'est reconnues 😉 alors on a beaucoup papoté...

Nous quittons définitivement Tafraoute pour continuer à explorer la région et c'est une dizaine de km plus loin qu'on s'arrête au cœur de la vallée d'Ameln, pour visiter une maison traditionnelle vieille de quatre siècles.






   


 
Passionné et attaché à sa culture, il nous explique le mode de vie berbère traditionnel et nous offre le thé accompagné de musique.


 
Encore un saut de puce et nous sommes dans une cour d'hôtel, avec piscine et patio joliment arboré, face à la chaîne abrupte du jebel Lesk (2 374 m) et avec une vue sur une tête de lion, si vous avez de l'imagination !
 
 

 
 
 
Nous profitons de cette belle nature pour une grande marche dans l'oasis et finissons notre journée au restaurant dans un cadre bien agréable.
 
 
 
 
 
27 février - Comme nous souhaitons absolument découvrir la vallée des Ameln, il nous faut prendre la direction d'Agadir par la105.

 

 

La Vallée des Ameln est une oasis de montagne qui s'étend au pied des pentes magnifiques du Djebel Lekst. Des villages s'égrènent à flanc de montagne le long des oueds qui malheureusement sont à sec. On aperçoit des maisons traditionnelles en terre ocre, souvent les plus haut-perchées. Les minarets des mosquées ponctuent ce décor grandiose entouré d’oliviers, d'amandiers, d'arganiers et quelques palmiers. 150 km d'une rare densité émotionnelle dans de tels paysages !

 
 

 

On croise des nomades qui se déplacent avec leurs bêtes.


 
 
Nous passons au pied de la kasbah de Tizourgane, citadelle fortifiée datant du XIIIe siècle, devenue aujourd'hui une maison d'hôtes.
 
 
Et sera bientôt au patrimoine mondial de l'UNESCO.
 


Route fabuleuse, mais pour le chauffeur c'est une autre histoire, route très tortueuse😡

Juste un arrêt à Agadir pour faire le plein de victuailles puis reprendre la route direction Taroudant par la P1010.
Non... Non... on n'a pas échangé notre fourgon contre celui-ci 😆

 
Située entre le haut Atlas et l'anti-Atlas, Taroudant est une très ancienne ville caractérisée par ses impressionnants remparts d'une longueur de 7 km et dotés de 5 portes défensives pour rentrer dans la vieille ville. Ils sont en partie rénovés, mais à certains endroits on sent que l'effondrement est proche !



A force de déambuler le long des remparts et dans les ruelles, on est désorienté et Google Maps ne nous aide pas pour retrouver notre chemin ! Nous avons bien un plan, mais les rues n'ont pas de nom😡 On se pause à une terrasse et demander la direction d'une "bab" pour sortir de ce labyrinthe !
 
29 février - Ce matin, balade dans cet agréable jardin face aux remparts, classé patrimoine national vu la diversité des espèces qu'il recèle.
 
Nous repartons à la découverte de cette ville, mais en calèche, c'est sûr, aujourd'hui on ne va pas se perdre ! Ça va nous permettre d'en voir un peu plus qu'à pied !
 
 Nous choisissons un cocher qui parle relativement bien le français pour nous guider tout au long de cette balade : faire le tour des remparts, considérés comme la plus grande muraille archéologique d'Afrique et la 3e à travers le monde, puis la médina très animée, la kasbah... Ça grouille de partout !
 
 
 
 
 Très triste de voir certaines parties des vieux remparts en terre battue effondrés, suite au tremblement de terre du mois de septembre dernier.


Nous passons devant la mythique caverne où a été tourné le film "Ali baba et les quarante voleurs".
 

 
 
Un très bon moyen de faire le tour de Taroudant et d'en apprendre plus sur la vie locale de la ville, au rythme du trot du canasson qui lui, subit la circulation en se faufilant entre les piétons, voitures, et autres engins motorisés !
 
 

 
1er mars - Nous quittons Taroudant par la N10 puis la P1706, une route assez rectiligne, pour une fois, d'où on aperçoit des beaux plissements géologiques.

 Taliouine, perchée à 1 080 m d'altitude, juste à mi-chemin entre Taroudant et Ouarzazate, abrite une des kasbah du Glaoui située au milieu d'un paysage aride. Un ancien palais pour partie en ruine, nous laisse entrevoir sa splendeur d'antan.

  C'est aussi, la capitale du safran, l'épice la plus chère au monde ! Le safran est une plante délicate et exigeante. Récolté à l'aube, entre octobre et novembre, par les femmes qui ramassent les fleurs une par une à la main, car le soleil altère son arôme. Pour obtenir 1 kg de safran, il faut environ 140 000 fleurs ! 
C'est la seule région à bénéficier d'une AOP.

 
 Belle surprise cette coopérative agricole de safran, avec de nombreuses informations très intéressantes. Nous repartons avec divers produits à base de safran😉
Visite du petit musée attenant.




 2 mars - On part à l'assaut du col Tizi-n-Taghatine, haut de 1 886 m, puis un deuxième à 1 650 m avant de plonger dans la vaste plaine où Tazenakht étale ses tapis berbères de toutes les couleurs. Signe que l'on se rapproche du haut Atlas ! 
Et signe de fraîcheur !

Ouarzazate, au pied des reliefs du Haut-Atlas, au cœur d'un paysage désertique et l'une des portes d'entrées vers le désert. Cette ville ne nous a jamais laissé un souvenir impérissable ! Juste une étape pour visiter la kasbah deTaourirt, la plus grande de la tribu des Glaoui. Aujourd'hui, en partie restaurée, elle abritait bon nombre de membres de cette dynastie.
 

 

Étrangement surpris par le calme de cette ville, peu de circulation, peu de touristes, nous sommes presque seuls à visiter la kasbah de Taourirt et le petit souk attenant ! Évidemment, les marchands nous voient venir de loin et nous interpellent... impossible d'y échapper 😏






3 mars - Tout au long de la N10, direction la vallée du Dadès, nous apercevons de multiples kasbahs dont la couleur orange tranche avec la végétation. Elles sont occupées, quand elle ne tombe pas en ruine, par des hôtels, des notables ou partagées par des paysans. Notre première étape à l'auberge et aire de cars de Skoura situé à 300 m de la kasbah Amidril, la plus connue de la région, datant du XVIIe siècle. Elle abritait à l'origine une confrérie qui assurait l'enseignement de l'Islam et du coran.
 
 
La beauté du lieu suffit à imaginer la richesse de cette kasbah richement travaillée. Un premier étage dédié au bétail, le deuxième étage réservé au personnel et à la cuisine et enfin le troisième étage réservé pour le propriétaire et sa famille. Nous prenons plaisir à flâner dans les nombreuses pièces et terrasses.
 
Un petit musée où sont exposés des costumes traditionnels, des outils agricoles, des poteries, une collection de pièces d'or... 






Très belle étape ce soir !


5 mars - Direction
Tinghir et la vallée du Todra toujours par la N10.
 
Super bivouac à Tinghir, dans la cour d'une petite ferme qui est actuellement en travaux pour accueillir quelques ccars !
 
Une famille très accueillante, le thé et des petits gâteaux nous sont servis pour nous souhaiter la bienvenue !
 Puis un petit tour dans la cour pour entrevoir, vache, brebis et l'âne qui nous salue😆

Nous souhaitons prendre un guide pour la visite de la mosquée, la palmeraie et la vieille ville. Le cousin de la famille, guide officiel, passe nous prendre et nous partons d'un bon pied pour tout l'après-midi.
 
 

Traversée de la palmeraie avant d'arriver à la mosquée Ikélane bâtie en partie sur une falaise. Datant d'environ trois siècles, la date de fondation n'étant pas connue, est une des rares mosquées à avoir rempli à la fois, un rôle religieux, éducatif et social et une des seules ouvertes aux non-musulmans.

Très bon moment passé avec Addi, une belle personne, qui essaie de réhabiliter volontairement la mosquée qui malheureusement tombe un peu en désuétude ! En fait, on a 2 guides pour nous expliquer toute l'histoire de cet édifice.


Vue de la terrasse de la mosquée.
On termine par une balade dans la vieille ville.

 
6 mars - Tellement bien avec cette famille composée de frères, de sœurs et le papa de 90 ans, encore bien alerte, que nous décidons de rester un jour de plus.

Nous partons pour la journée à l'assaut des gorges de Todra située dans le haut Atlas. La montée se fait belle entre les roches et palmeraie, le paysage change progressivement à chaque virage... 
 
 
 
 
 
 


  Arrivés au cœur des gorges on se stationne pour mieux profiter à pied de cette curiosité naturelle exceptionnelle ! On en prend plein la vue.

 Quelques exposants de tapis, turbans, bijoux berbères nous interpellent, mais sans insistance.

 
 
 
 
 On se fait doubler par un rallye de voitures de sport de collection de la plus haute gamme !
 
 
 



 
  Nous reprenons le camion, direction Tamatatouche, puis déjeuner dans une auberge et ensuite faire demi-tour sur les 36 km de gorges pour retrouver la famille qui nous attend pour une invitation à dîner avec trois autres couples Ccaristes arrivés entre-temps.
 
 

 
Demi-tour, nous ne pourrons pas aller plus loin avec notre véhicule... 
On retourne pour une seconde nuit à la ferme ! 
 
Dès notre retour, Ahmad nous propose de nous faire découvrir la palmeraie et l'ancien village situés juste derrière leur maison. Un vrai bonheur de se laisser guider dans ce labyrinthe, car nous n'aurions jamais pu le faire, garantie assurée de se perdre et de ne pas retrouver notre chemin ! Ahmad est d'une gentillesse et d'une disponibilité sans limite... Il parle très bien le français et connaît toutes nos expressions françaises hilarantes !





Quelle soirée exceptionnelle, nous avons passée ! Les Berbères sont comme ça : inviter presque des inconnus à partager leur repas dans leur salon. 
Et c'est autour d'une grande table ronde que l'on s'installe sur les coussins et le repas commence par le thé à la menthe, puis salades, brochettes...
Nous les quittons, rassasiés !



7 mars - Direction la vallée du Dadès, cette rivière longue de 200 km a creusé des gorges et canyons dont les falaises peuvent atteindre jusqu'à 300 m de haut. Et le long serpente une route ponctuée de points de vue à couper le souffle.
 
 Halte dans un tout petit camping de six places face à un décor sublime, face aux pieds des falaises, "aux pieds de singe" qui tient son nom du contour des roches!  Formant une curiosité naturelle impressionnante ! Hé oui, si on a de l'imagination ! 
 Super rando dans la vallée, nous crapahutons le long du sentier qui longe le Todra, le blé sort de terre, la luzerne pour les animaux, la menthe pour le thé, et les arbres des vergers sont en fleurs. Dans cette région, l'eau est bien présente grâce à des canaux d'irrigation qui contribuent à l'irrigation des terres.
 
Pas de palmiers mais des bambous tout au long du Todra.

8 mars - Nous reprenons la route, direction les gorges du Dadès, qui traverse des petits villages avec ses maisons atypiques où vivent les populations locales.
 
On pénètre progressivement dans les gorges dont les roches atteignent 300 m de hauteur, sans nul doute, l'une des plus impressionnantes du sud marocain.
Ce lieu est fantastique, les 2 falaises se touchent quasiment au-dessus du camion.
 

Après les gorges du Dadés, quel étonnement de voir la R 704 qui se dégrade de plus en plus… les km défilent et aucune amélioration… faire demi-tour, pas pensable, alors on espère retrouver un peu d’asphalte ! Et on fait confiance à Google Maps !

Arrêt obligé pour admirer les canyons, gigantesques, grandioses, jamais je n’avais encore vu ces phénomènes naturels d’une extrême curiosité !
 



On croise les locaux sur leurs ânes chargés comme des « mulets » et quelques camionnettes, qui nous font des grands signes, surpris de nous voir là !


 
  
 
Après 15 km de piste, on se trouve sur une voie de chantier, c’est vraiment la « cata » on circule carrément sur des travaux de terrassement, entre remblais et gravats !
 
 
 
 

 
Un gîte d'étape fera notre affaire pour se poser et décompresser un peu ! On ne fait pas les difficiles : une omelette berbère à peine pour deux, servie directement dans la poêle et du pain sec !
 
Loin d'être rassasiés, nous reprenons la piste...
Et nous grimpons toujours plus haut et en lacets très serrés, je suis affolée par le GPS qui lui aussi s’affole, l’altitude ne cesse de monter : 2 600… 2 800… Et le camion ne bronche pas, il grimpe à 5/10 km/h sans surchauffe ! Une galère pas possible pour Jacques, car il reste 20 km à faire avant d’arriver à Agoudal !

On passe le col Tizi-n-Ouano à 2 902 d’altitude et surprise une route toute neuve ! Un grand soulagement pour nous !

 
Jacques a été d’un calme absolu pendant ces quatre heures à se cramponner à son volant, coller au pare-brise pour contourner constamment tous les obstacles. Comment fait-il pour être aussi zen alors que moi, je suis dans un stress absolu ???

Et ce n’est pas fini… quelques km d’une belle route et ça recommence… Les km sont une réelle épreuve pour mon chauffeur, la route est défoncée à nouveau !

On se retrouve face à des engins de travaux publics qui barrent la route pour percer dans la montagne pour le traçage de la nouvelle route. Sympas les ouvriers, ils déplacent et tassent la caillasse avec leur pelleteuse pour qu'on puisse passer !

40 km et cinq heures plus tard, une auberge nous tend les bras pour se poser enfin de cette galère ! Nous sommes en début de soirée et soulagés de se stationner dans un décor unique situé à 2 350 m d’altitude avec une vue imprenable à 360° sur les djebels. Et pour se détendre rien de mieux que de dîner à l’extérieur du camion, dans la belle salle du restaurant de l’auberge et chauffée au feu de bois, car dehors, il fait 8°. On ressort les doudounes et la couette !

9 mars – L’aubergiste nous dit pour l’état de la route vers Imilchil : pas de problème, tranquille… la « caravane » passe… Oui, le camion est passé, mais encore avec plusieurs obstacles avant d’arriver au bord du lac Tislit.


On ne regarde même plus les paysages, nous traversons des tous petits villages et les enfants, dès qu’ils nous aperçoivent, courent au-devant ou derrière le camion, en nous faisant signe de nous arrêter, c’est stressant, Jacques est obligé de klaxonner pour les faire reculer.


Une petite file d'attente se forme avant d'avoir le signal de passer. En sens inverse, un fourgon zigzag pour éviter les trous, avec au volant une personne très attentionnée à regarder où elle met ses roues. On se croise, c'est Martine, la baroudeuse que l'on a déjà croisée plusieurs fois ! Elle ne nous a pas vus tellement absorbée par sa conduite. Et bien sûr, pas moyen de faire demi-tour.

 
 
 
 
On traverse Imichil avant de se poser chez Malika au bord du lac,
 là où nous étions, il y a juste un an jour pour jour, mais on n’était pas sur le même itinéraire ! Elle est absente, c’est son cousin qui la remplace et nous offre le thé de bienvenue avec des petits gâteaux.
 
 

 
 

On part faire le tour du lac cerné par des montagnes qui oscillent entre 2 600 m et 3 000 m, mais le vent glacial et le ciel qui s’assombrit nous fait rentrer très vite dans le camion. Il va falloir s’habituer au changement de température, finit les tenues estivales !
 
10 mars – Toute la nuit, le camion a été secoué par des bourrasques de vent et surpris au réveil : il neige et les cols environnants ont blanchi !


On reprend la route rapidement pour ne pas rester sur les hauteurs, mais un peu inquiets, malgré les infos du cousin qui nous affirme que la route est en bon état. En fait, une route en bon état pour eux, c’est quand il reste juste un peu d’asphalte au milieu de la chaussée !

La R317, El Kebab puis la R503 direction Kénifra où on rejoint enfin la N8, oui mais… pour une courte durée, car la nationale, elle aussi, se transforme en chantier pour élargir la route ! La galère continue jusqu’à Azrou, notre étape du soir.

Nous apprendrons par le gardien du camping, que le Maroc refait ses routes pour le mondial de foot 2030😀

Un petit bonheur de retrouver ce petit camping familial au milieu de cerisiers en fleurs, les vaches ne sont pas loin et les chats qui dès qu’on ouvre la porte se permettent de monter dans le camion ! Les cigognes perchées dans leurs nids claquent du bec et nous prouvent que la descendance sera bientôt assurée !
 
 
 11 mars - Nous avons quitté le Haut-Atlas pour le Moyen-Atlas. Redescendus à 1 200 m d'altitude et on retrouve un ciel tout bleu avec des températures qui remontent !  C'est en taxi que nous partons sur Azrou, situé à 6 km du camping.
Une petite ville qu'on connaît déjà bien. On aime l'authenticité de cette cité et son architecture spéciale, un peu à l'Européenne, avec ses toitures recouvertes de tuiles vertes toutes rondes et son souk où on lézarde sans être abordés par les marchands.
 
 



La mosquée aux toits de tuiles vertes !



Et la ville nouvelle en contrebas aux tuiles rouges !
 

12 mars - Enfin une route correcte entre Azrou et Meknès.
Un seul parking minable, pour accueillir les voyageurs ccaristes, situé entre la prison, le golfe Royal et le mausolée de Moulay Ismaël ! 
Mais... des riads, des hôtels, il y en a partout😁 
 
 Nous pénétrons par une très belle porte, surplombée d'un toit en tuiles vertes, pour accéder à l'ancienne mosquée construite en 1703 et qui est devenue un mausolée où repose le sultan du Maroc, Moulay Ismaël, qui a régné de 1672 à 1727.
 

 Un des rares monuments religieux ouvert aux non-musulmans ! On traverse une succession de salles avant de se trouver devant le monument funéraire qui contient la sépulture du sultan. La tombe mortuaire est inaccessible mais visible et la présence de deux horloges comtoises peut surprendre : elles ont été offertes au sultan par Louis XIV !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Et ce sera le seul monument que nous visiterons, la ville entière est en rénovation !Nous sommes perdus face à toutes ces immenses bâches qui recouvrent les bâtiments, mais aussi les murailles. Notre consolation, prendre une calèche, je dirai même un carrosse pour faire le tour de la ville.

 Finis les tenues hivernales, on ressort les tenues estivales : 5° au réveil, 22° à midi et 28° l’après-midi 😎




Le souk est très animé en fin d’après-midi, c'est le 1er jour du ramadan ou mois de jeûne. L'obligation pour chaque musulman adulte, excepté ceux qui ont des problèmes de santé, de s'abstenir de manger entre le lever et le coucher du soleil.
Alors, la vie du pays tourne au ralenti, les commerces de bouche, restaurants, cafés sont fermés la journée ! La vie reprend après 19 h !



13 mars - On quitte Meknès sans regret, nous garderons en tête le souvenir de cette ancienne ville impériale visitée il y a quelques années !

Nous traversons une forêt de cèdres et de chênes sur quelques km puis des collines couvertes de terres agricoles, des oliviers, des aloe véra, des champs de blé encore bien verts. Nous sommes dans le RIF et constatons une fois de plus que le nord du Maroc est vallonné et fertile. 

On a compté une dizaine de nids de cigognes sur ce pylône électrique et tous habités ! Une belle progéniture en vue pour l'année prochaine !

Et toujours ces gamins qui essaient de nous barrer la route... un coup de klaxonne et ils partent en courant...


 Et pas que les enfants !


Chefchaouen, la "ville bleue" blottie aux creux des montagnes du RIF.

On s'installe dans le seul camping perché sur les hauteurs et sous une forêt de pins, avec une vue imprenable sur la ville même si les nuages sont menaçants !

 
 
14 mars - Météo au top ce matin, pour descendre  de la montagne par une quantité de marches avant de se perdre dans un labyrinthe de ruelles étroites et sinueuses qui nous mènent dans des recoins tout bleutés.
 
Jeudi, jour du marché, les femmes berbères descendent des montagnes et installent leurs productions à même le sol : quelques légumes, oranges, herbes aromatiques et paniers et chapeaux en osier fabriqués de leurs mains.


Une succession de portes incroyablement photogéniques avec des allées bordées de pots aux couleurs chatoyantes. La tradition était de peindre les façades, les portes, les sols où les nuances de bleu se mêlent. Il est dit que la couleur bleue  reflète le ciel, éloigne les moustiques et procure un sentiment de calme !
 

Se balader dans la médina, c'est très sportif 😤 alors se poser à une terrasse pour déjeuner et profiter de l'ambiance, c'est top !
 
 Quelle médina remarquable ! Nous l'avions déjà visitée il y a quelques années, mais le charme opère toujours autant !
 

 
Elle attire artistes peintres et photographes du monde entier venus pour immortaliser la "ville bleue"  qui est un régal pour les yeux !




15 mars - On quitte la N16 pour la côte méditerranéenne par la 4105, en traversant la région du RIF qui se compose essentiellement de montagnes et de plaines couvertes de terres agricoles qui remplacent progressivement la culture du cannabis ! On se souviendra longtemps de la route prise l'année dernière où à chaque virage, on nous proposait du cannabis 😡
Oued Laou est une station balnéaire, à 1 h de Chefchaouen, réputée pour sa plage sauvage et ses eaux cristallines. Bivouac sur un parking face à la mer, Jacques va pouvoir être dans la contemplation !

16 mars - on se dirige vers notre prochain bivouac en longeant la côte méditerranéenne, notre dernier bivouac avant d'embarquer dès demain. 

Que de beaux souvenirs de cette étape de l'an dernier, alors on se pose à nouveau au milieu d'une belle végétation avec vue sur la petite ferme en contrebas et son centre équestre.





Nous venons de passer deux mois au Maroc à explorer ce pays si proche de la France et pourtant si différent ! C’est notre quatrième fois au Maroc et cette année encore, nous avons renoué avec la nature, les grands espaces, traverser des régions tellement variées et surprenantes.

Ce pays nous a offert une grande diversité de paysages, allant des falaises déchiquetées du littoral de l’océan Atlantique aux montagnes de l’Atlas et ses saisissants canyons en passant par les déserts de rocailles, les oasis et palmeraies ou encore ses étendues de dunes…

On en a pris plein la vue et fait tellement de belles rencontres. Les Marocains sont connus pour leur accueil chaleureux et leur générosité. Ils peuvent vous inviter à prendre le thé, mais aussi vous inviter à sa table car : « Vous faites partie de la famille » ! On ne compte pas le nombre de thé de « bienvenue » qu’on nous a offert, le nombre de sourires que nous avons reçu, le nombre de regards bienveillants qui nous ont touchés !

Et bien sûr le Maroc est une vraie destination Soleil et un dépaysement total pour une déconnexion garantie !


17 mars - Direction Tanger Med, scanner du camion ok, formalités douanières ok avec 3/4 d'heure de retard quand même à l'embarquement ! Mais où ça devient catastrophique, c'est dès l'instant où on débarque sur les terres espagnoles 😡 
 

 On n'avait encore, jamais assisté à une telle désorganisation pour ne pas dire un "merdier" à une frontière !
 
Deux gros ferries sont arrivés au port d'Algésiras en même temps, et donc tous les gros camions, ccars et autres véhicules essayent de se frayer un passage à la sortie des bateaux sur une seule file et ensuite récupérer son couloir pour le contrôle des douanes ! Une horreur ! 300 m et 2 heures plus tard, on quitte le port ! Il se fait tard, on part rejoindre les ccaristes sur le parking de Guttériez quelques km après Algésiras.

18 mars - Un super bivouac nous attend à Sotogrande, au bord de la plage avec quelques ccars. On va pouvoir décompresser de la journée d'hier !
 
Du camion, en se dirigeant vers la plage, on aperçoit une passerelle interminable, faite de rondins de bois, qu'on s'empresse de prendre et de profiter d'un cadre exceptionnel pour observer une belle diversité de la végétation.
 
 
 
 
Et tout au bout, surprise : une marina avec ses îles artificielles cernées par des canaux où les petits et gros bateaux se côtoient !
Une belle découverte, cette marina face à Gibraltar.

Un choc de culture ! Il y a trois jours, on se baladait dans la médina pittoresque de Chefchaouen et aujourd'hui, on se balade dans la marina de Sotogrande, synonyme de luxe !

 Terrains de golf réputés de classe internationale.
Club de polo, l'un des meilleurs du monde.
Résidences de luxe tout au long des canaux.

En fait, la jet-set internationale en a fait son terrain de jeux !
 
Assez curieusement, dans ce monde de luxe, la commune accueille les ccaristes  sur un beau parking à plusieurs niveaux face à la mer et gratuitement !
Nous avons passé deux nuits dans l'une des stations balnéaires les plus en vogue d'Europe et sans le savoir auparavant ! La curiosité est un vilain défaut et on avoue  : on a aimé parcourir cette marina toute colorée et pleine de charme.
 
20 mars - On file rapidement le long de la Costa Del Sol pour faire étape à La Herradura, petite station balnéaire et sa grande plage de galets qui s’étire sur deux km.

 

On fait le choix de remonter en faisant quelques détours pour visiter deux régions méconnues de nous : l’Alpujarra, située sur le versant sud de la Sierra Nevada et le désert de Gorafe au nord de la Sierra Nevada.

 

 

21 mars – Motril sera notre dernier coup d’œil sur la Méditerranée, avant de remonter en traversant la Sierra Nevada, qui apparaît en toile de fond de tous les paysages de l’Andalousie.

 

 
 
On emprunte l’A-348, une route sinueuse pour bifurquer quelques km après Lanjaron et rejoindre les villages les plus emblématiques de l' Alpujarra, massif montagneux qui s’étend sur plus de 70 km de la Sierra Nevada à la mer Méditerranée.  
 
Cap sur les villages perchés sur les flancs de montagne entre 1 000 m et 1 500 m d’altitude et qui comptent parmi les plus beaux villages de l’Andalousie.
 
D'Orgiva, on monte à 1 000 m pour ensuite redescendre complètement dans la vallée, traverser le rio Poqueira et remonter le versant où se sont installés les trois villages.

Pampaneira, Bubion et Capileira : des villages qui acceptent le stationnement des bus touristiques, mais pas le stationnement pour les Ccars ! Nous avons fini par trouver une place de parking tout là-haut dans le dernier village perché à 1 436 m d’altitude.

 

On se faufile dans un labyrinthe de ruelles étroites pavées de galets et débouchant sur des placettes et terrasses donnant une vue sur les vallées. 

 

Des habitats montagnards avec des façades blanches aux toits plats coiffés de hautes cheminées, des fontaines alimentées par de nombreuses sources, des boutiques… en font un village unique.

 

 

 

Nous redescendons sur Orgiva pour bivouaquer sur une aire de Ccars.

 


22 mars –On se pose à Guadix, sur un immense parking partagé avec plusieurs ccars, un grand marché prévu demain et la fête foraine installée pour la semaine Sainte… en plein centre-ville !

Nous avons tout à découvrir de cette région et de cette petite ville andalouse. 
On passe tout l’après-midi à se perdre dans les ruelles du vieux Guadix, grimper jusqu’à la cathédrale tout en découvrant en chemin de belles maisons et jolies placettes.


 
 
 
 
 
On croise très peu d’âmes tout au long de notre parcours dans cette cité bien agréable, c’est l’heure de la sieste espagnole !
 
 
 
 
 
 
 

 


 
On nous annonce à la billetterie que la cathédrale est fermée exceptionnellement, en préparation pour la semaine Sainte qui débute demain, très suivie en Espagne. On se contentera d’en faire le tour, tout en admirant ses magnifiques façades ornées de colonnes incrustées de couleur ocre.
 
 
Sauf que… Jacques, tout naturellement, ouvre une petite porte qui s’ouvre à lui et qui accède directement dans l'immense cœur de la cathédrale ! Un prêtre est là et nous salue… nous laisse visiter cette magnifique cathédrale tant extérieurement qu’intérieurement et chargée d’histoire, sachant qu’elle est bâtie sur une ancienne mosquée et affiche plusieurs styles : gothique, renaissance, baroque. 
 
 
 
Évidemment très surpris de voir face à nous, des

chars prêts pour la procession qui aura lieu dimanche !


On se fait très discret et c’est dans un silence absolu que nous profitons d’une visite ultra privée avec un prête, une sœur en méditation.
 


 

Église Santiago et sa façade toute blanche
 
Palais des marquis de Villalegre, construit au XVIe siècle

Vue du parking ce soir
 

23 mars – Matinée bien occupée à déambuler dans le marché forain qui s’est installé tôt ce matin tout prêt de l’aire des ccars. À y voir de plus près, les étalages sont envahis de produits de « grande marque » ! Toutes les marques internationales sont étalées, à des prix battant toute concurrence, parfois à même le sol😂

L’après-midi est consacrée à visiter le quartier des « cuevas » perché sur les collines qui entourent Guadix, considérée comme la capitale européenne des grottes habitées ! Un paysage surréaliste composé de collines d’argile grignotées par des maisons et ses toits en tuiles ou recouverts d’herbe d’où sortent des dizaines de très hautes cheminées.



Un coup d’œil à l’église du quartier des cuévas, construite en argile !
 
 Voir ces maisons-grottes dans lesquelles vivent encore environ 3 000 personnes. Cette forme d’habitation ancestrale se serait généralisée à partir du XVe siècle, un exemple de l’ingéniosité humaine, pour survivre face aux envahisseurs.
 

  
Ce quartier offre de fabuleuses vues panoramiques .


Aujourd’hui, ces maisons troglodytes sont transformées en maisons d’habitations authentiques qui offrent une température agréable et constante tout au long de l’année.

Vue du belvédère, sur l'Alcazaba et ses onze tours, une des plus anciennes forteresses espagnoles.
  
On redescend du quartier des "cuevas" pour retourner flâner dans le centre historique qui est un vrai régal pour les yeux.

Nous avons vraiment été séduits par cette ville riche d'un patrimoine historique et de curiosités exceptionnelles.

 Nous décidons de rester une journée de plus, curieux de voir défiler ces chars, que nous avons vu avant tout le monde 😉 Demain, ils sortiront au grand jour de la cathédrale pour célébrer la semaine Sainte, une tradition très ancrée en Andalousie.
 
24 mars - Je fais ma curieuse, voir de très près comment se déroule une messe des rameaux ! Surprise quand je rentre dans la cathédrale, il y a peu de fidèles et je m'en étonne ! Nous constaterons un peu plus tard qu'il n'y a pas de procession aujourd'hui !
 
 On n'a pas tout compris et l'office du Tourisme étant fermé, nous n'avons eu aucune information sur ce week-end de Pâques😡


25 mars – La météo est loin d’’être au beau fixe depuis hier, il a plu une partie de la nuit. Nos premières pluies depuis plus de deux mois !

On quitte Guadix pour rejoindre le désert de Gorafe qui abrite la plus grande concentration de dolmens, ces constructions funéraires datant de l’âge du bronze.
On longe la vallée de Gor cernée par des amandiers et oliviers, mais la lumière du matin n’est pas au rendez-vous. 

 
 
 
La route surplombe les canyons, toujours impressionnantes ces formations géologiques, avant d’arriver à Gorafe, village pittoresque en raison de son emplacement avec ses maisons troglodytes.

C’est sous un temps bien maussade et venteux que nous partons à la découverte de ce petit village qui domine la vallée fluviale. Comme il a beaucoup plu, les chemins sont impraticables, alors on se contentera des miradors qui nous offrent des panoramas à 360°.

Le parking, à la pause-déjeuner, est face au sentier qui mène aux sources d’eaux chaudes très réputées dans la région. Balade digestive tout au long de l’aqueduc d’origine préhistorique, formé par la précipitation de minéraux dissous par l’eau thermale. On aperçoit les vapeurs d’eaux chaudes s’échapper de la canalisation située à 15 m de haut et l’eau ruisselée sur les parois rocheuses.


 
 
 


Sur le retour, une halte au parc mégalithique avec ces nombreux monuments funéraires que les tribus de la région ont construits durant le Moyen-Âge. 
Ce site archéologique contient plus de 240 dolmens disséminés dans la vallée, ce qui en fait un des plus grands d’Europe.


Le vent glacial nous empêche de profiter de cette belle région. On retourne sur Guadix pour y passer notre quatrième nuit !
 
 

26 / 27/ 28 mars – Surprise ce matin, de la neige fondue. Plus nous montons en altitude, plus les paysages blanchissent. On passe un col à 1 320 m et tout est blanc autour de nous ! On croise les chasse-neige qui sont en action.
 

 On aura vraiment eu les 4 saisons pendant ces 2 mois 1/2 à vadrouiller😏
Nous quittons la Sierra Nevada sans traîner, on remonte plus vite que prévu… Direction Madrid… Une étape à Valdépénas, notre point de chute, pour acheter une bonne huile d’olive de la région de Castille-La-Mancha.
 
 
 
 
 
 
28 mars - Notre dernière étape en Espagne : Burgos, ville de la région de Castille-et-Léon. On profite d’une éclaircie pour aller visiter cette ville que l’on ne connaît pas ! 
 
Cette cité nous réserve des belles surprises en parcourant son centre historique avec des monuments d’exception. On comprend mieux pourquoi la zone piétonne est envahie de touristes espagnols ! 





 
 
 
 
 
Franchir la porte la plus imposante de toutes celles donnant accès à la cité médiévale. En fait, un arc de Triomphe construit en l'honneur de Charles Quint au XVIe siècle.
 
 
Passer devant l’ancien palais des connétables de Castille, datant du XVe siècle.

 
 
 
 
Traverser la place Mayor au cœur de la ville cernée par des bâtiments et ses façades de type verrière et colorés.
 

 
 
 
 La cathédrale, un chef-d’œuvre gothique du XIIe siècle, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La seule en son genre à avoir été bâtie sur un flanc de colline et construite selon le même modèle artistique que celui de Notre-Dame de Paris. Un édifice imposant et richement ouvragé avec son impressionnante tour à huit angles, ses nombreuses flèches et ses coupoles. Dommage, elle est fermée aujourd’hui.
 
 
 
 
 
 

Un après-midi pour découvrir Burgos, c’est vraiment trop court !

 

  Direction la frontière… Direction la Bretagne...


Notre fourgon à 8 197 km de plus au compteur 😤