6 janvier au 15 février 2025
La Thaïlande, une
destination qui me faisait de l’œil depuis un moment.
Surtout, depuis que
nous avons découvert quelques pays de l’Asie du Sud-est :
Vietnam,
Cambodge et Laos que nous avons beaucoup aimés.
Après
quelques semaines de préparation… Je suis toute excitée de partir… pour découvrir
un nouveau pays ! J’aime voyager parce
que j'aime être désorientée, j'aime cette sensation d'inconnu, de perdre ses
repères quotidiens.
En fait, le voyage
est le plus beau des livres !
🔅🔅🔆
6 janvier - 5 h 45, Cédric nous dépose à la gare de
Rennes : 2 h 30 plus tard, nous voici à l’aéroport Ch.de G. pour un
vol : Paris – Xiamen, escale dans le sud-est de la Chine et trois heures plus tard, on
redécolle pour Bangkok.
Voilà, ça y est, nous y sommes ! Nous atterrissons à Bangkok. Très long
voyage… mais super voisin pour nous tenir la conversation avec des échanges super
agréables et ce… pendant le 1er vol qui a duré 11 h quand
même !
7 janvier - Quelques instants plus tard, après avoir retiré
nos premiers baths thaïlandais, une carte SIM, un taxi et hop, direction
l’hôtel situé au milieu d’un dédale de maisons traditionnelles, de boutiques
et ateliers de bric à broc ! Après s’être installés, nous partons faire un petit tour pour
nous imprégner de l’atmosphère de Bangkok, de
l’ambiance, de ses ruelles, de ses odeurs...
8 janvier - Après un petit-déjeuner très copieux,
nous démarrons notre périple par la découverte de la capitale et découvrir la
richesse des temples, des palais, des vieux quartiers typiques…
Traversée par le fleuve Chao Phraya, la ville de
Bangkok offre un parfait mélange entre tradition et modernité : d’un côté
de la rive, on remarque les nombreux sanctuaires religieux qui reflètent le
passé de la cité et de l’autre côté, les immeubles contemporains.
La visite du Palais-Royal, monument emblématique de la
capitale et
résidence officielle des rois de Thaïlande de 1782 à 1946. Le palais abrite de
multiples édifices ornés d’or et de pierres précieuses à
l’architecture typique de la Thaïlande avec ses toits pointus.
C’est
juste : FABULEUX ! On a déjà visité des temples asiatiques, mais là, c’est
exceptionnel : quelle richesse architecturale. Quelle explosion de toits
multicolores, de dorures, de chedi plantés dans le ciel.
En franchissant le Wat Mahathat, monastère fondé en
1783, on pénètre dans un univers empreint de sérénité, offrant un contraste
saisissant avec l’agitation de la rue voisine. L’une des plus grandes
universités bouddhistes du pays, tout arboré d’une végétation luxuriante.

On se dirige vers le temple Wat Pho, situé à proximité du Grand Palais. Construit en 1688, il s’agit de l'un des plus grands et
des plus anciens temples bouddhistes de Bangkok. Il abrite le célèbre bouddha
couché construit en 1832. La statue est tout simplement gigantesque, puisqu’elle
mesure dans les 45 m de long et d’une hauteur de 15 m. Ses pieds et ses yeux sont incrustés
de nacre et sont décorés de motifs, caractéristiques porte-bonheur du Bouddha. Très impressionnant à voir !
Le temple possède aussi la plus grande collection de statues
de Bouddhas de tout le pays, des centaines de représentations,
entièrement recouvertes de feuilles d’or.
Je comprends mieux pourquoi tant de femmes asiatiques, en
costume traditionnel, viennent se faire prendre en photo par des photographes
professionnels et même nous, nous n’y échappons pas.😍
Le Wat Phra Kaeo, sa particularité, c’est son petit
bouddha taillé dans un seul bloc d’ émeraude, trônant sur un piédestal doré. Découvert
en 1321, mesurant 66 cm, il était dissimulé à l’époque sous une couche de
plâtre ! Ce temple est considéré aujourd’hui comme le plus sacré des
temples bouddhistes du pays.

On quitte ces temples fabuleux, d’une beauté exceptionnelle, pour le
quartier de Chinatown. Un lieu bouillonnant de vie et qui
contraste
complètement avec la sérénité des temples aux alentours. La grande
avenue a des petits airs d’Hollywood, avec des grandes enseignes
colorées, des vendeurs de street-food et un brouhaha incessant ! Quel spectacle de voir se faufiler
les tuk-tuk entre les voitures, les woks géants fumant sur les trottoirs, les
marchands ambulants poussant leurs charrettes pleines de choses improbables…
Ce soir, diner dans le café-restaurant aménagé dans une ancienne
maison traditionnelle, niché dans une petite ruelle en bordure du Chao Praya.Un
endroit incontournable pour se détendre tout en dégustant des plats délicieux
accompagnés d’une bonne bière et
toujours le spectacle sur l’eau, on ne s’en lasse pas !
Une 1re journée exceptionnelle même si nous sommes éreintés
par des km piétinés sous une chaleur à
32°. On s’est nourri ce midi d’eau, de coca, de bière…



9 janvier – On quitte le fleuve tellement animé pour une
balade pour passer un moment plus tranquille dans le quartier de Talad Noi, tout
prêt de l’hôtel où Bangkok dévoile des secrets biens gardés.
La star du quartier, une très vieille Fiat 600
On s’engage dans le Talad Noi Street Art, un musée
à ciel ouvert avec ses murs couverts d’œuvres urbaines.
Un peu plus loin, se cache une très ancienne demeure,
apparemment une des dernières maisons de style chinois entourée d’une belle
végétation, de vigne et de diverses autres plantes tout autour de la piscine.
Nombreuses pièces à visiter.
On se perd dans un dédale de minuscules vénelles
où on y trouve des ferrailleurs, mais aussi des ateliers, des cuisinières qui
s’affairent sur leurs woks.La matinée passe très vite et il faut prendre un
tuk-tuk qui, au lieu de nous emmener à notre demande à la maison de Jim
Thompson, musée incontournable à visiter, nous dépose devant un magasin de luxe
appelé aussi « Jim Thompson » !
Des dames « très très chics » sortent du
magasin pour venir à notre aide et nous expliquer qu’en fait, la maison musée se situe à 3 km et de nous proposer un taxi pour nous y rendre ! Eh bien non... on va les faire à pied ! Mais horreur, Google Maps nous fait traverser un gigantesque centre commercial noir de monde avant d'arriver dans un îlot de verdure où se situe le musée.
Jim Thompson était un homme d’affaires et un
designer américain qui a révolutionné l’industrie de la soie. Il a acheté des
maisons anciennes puis les a fait remonter pour construire un ensemble
traditionnel et décoré avec des objets anciens chinés un peu partout en Asie.
Un chef-d’œuvre architectural dans un magnifique îlot de verdure au coeur
de Bangkok.
La visite se fait uniquement avec un guide parlant
français pour nous, ce qui est top !



Et nous retrouvons ce soir, notre café-restaurant
préféré, notre coup de cœur, pour profiter encore et encore de l’animation sur
l’eau.
Nous avons passé 3 jours dans la
capitale, absolument dépaysant, avec un mélange de cultures, de croyances et
d’une cuisine thaïlandaise délicieuse 'trop spyci" pour Jacques mais… c’est une ville trépidante,
parfois étouffante avec une circulation anarchique, des scooters et tuk-tuk par
milliers…
10 janvier - C’est en mini-bus (le moyen le plus économique) que
nous quittons la capitale pour rejoindre l’une des plus anciennes capitales royales du Royaume de Siam.
Ses nombreux temples en font une étape culturelle de premier plan classés à
l'UNESCO situés à 90 km au nord de Bangkok.
Notre guesthouse se situe à 4 mn à pied de l’arrêt du bus, le
top ! En fait, nous sommes installés dans la vieille ville qui se trouve
dans un méandre du fleuve Chao Phraya, toujours lui, et par un canal qui en
fait une île. On l’appelle la « Venise de l’Est » !
Une fois installés, nous partons en repérage, car surprise... la guest house n'assure pas de restauration actuellement.
Alors, trouver un restaurant "no spicy" pour Jacques !
On ne joue pas dans la même cour 😂
11 janvier - Saccagée, détruite par les Birmans au XVIIIe siècle,
Ayutthaya a conservé un grand nombre de vestiges historiques de sa splendeur
passée. Gigantesque
musée à ciel ouvert avec ses palais, ses temples, ses monastères et ses grandes
statues de Bouddha, cette cité nous plonge irrémédiablement dans l’histoire de la
Thaïlande. Nous avons
beaucoup à découvrir…
En tuk tuk, en vélo (conseillé, mais il faut rouler à gauche) et beaucoup de circulation sur l'île, et ben non… on a décidé la marche à pied.
Le Wat Mahathat est le temple le plus connu d’Ayutthaya. Ce
sanctuaire est réputé pour sa fameuse tête de Bouddha emprisonnée dans les
racines d’un arbre, il date de 1374.
Il faut se plonger dans l’époque du moyen-âge pour
imaginer le massacre par le peuple Kmer qui a rasé la cité qui semblait être
grandiose.

Cette antique cité recensait plus de 400 temples.
Le Wat Lokayasutharam et ses Bouddhas.
Un chedi en forme de cloche entouré de statues de Singha bien abimées, hélas.
Le Wat Phra Sri Sanphet est le temple le plus
important historiquement du vieux Ayuttaya avec ses trois grands chedis en
forme de cloches érigés sur un plateau surélevé et ses nombreux petits wats
autour.
12 km quand même à se balader dans les ruines de cette
cité qui a compté jusqu’à 1 million d’habitants !
12 janvier - Jacques commence sa journée par aller chez le barber.
Puis un tour dans le marché.
On a préféré le restaurant chinois aux pattes de poulet !
12 janvier – Au fil de l’eau en barque - On embarque avec quelques autres touristes pour un
tour en "bateau à longue queue" à travers les anciennes voies navigables de l’ancienne capitale.
Notre 1re escale est pour le Wat Phanan Choeng avec son immense bouddha.
Nous naviguons sur le fleuve Chao Phrahia
2e escale pour profiter encore et encore de temples...
Et 3e escale pour le Wat Chaiwatthanaram à mes yeux le plus beau !
Un gigantesque ensemble à la symétrie parfaite.
Des jeunes couples Thailandais louent des costumes traditionnels pour se faire photographier sous les traits de leurs aïeux.
On déambule dans les allées en imaginant la splendeur passée !
Nous finissons notre balade fluviale en rentrant par les canaux.
Arrivés à l’embarcadère, le "night market", tout
illuminé, nous attire, on parcourt tranquillement les allées pour capturer quelques scènes de vie à la nuit tombante, avant de faire notre
choix pour des brochettes de poisson et des french frites !
13 janvier - Un mini-bus vient nous prendre à la Guest house, direction Kanchanabury. On quitte Ayutthaya pour l’une
des régions les plus luxuriantes, située à l'ouest de la Thaïlande et réputée pour
ses parcs nationaux abritant une jungle dense, des chutes d'eau et des grottes
calcaires.On se pose pour 4 jours dans une guest house, située sur le bord de la rivière Kwaï. Changement de décor, de l'autre côté de la rive, on aperçoit nos premiers reliefs montagneux Thaïlandais. L'endroit est juste magnifique.

Le
restaurant de la guest house est juste comme Jacques aime, du choix
dans les plats "no spicy" ! Elle est très réputée pour sa situation mais
aussi pour sa cuisine délicieuse.
14 janvier – Nous prenons le
train aujourd’hui qui va nous emmener dans un voyage à travers le temps et la
nature tropicale. Cette fameuse ligne de chemin de fer que l’on appelait le « chemin
de la mort » est aujourd’hui, un site historique et un mémorial
commémorant les vies perdues.
Ce trajet ferroviaire est réputé pour être l'un des plus beaux de Thaïlande.
En 1942, l'armée impériale Japonaise qui avait envahi la
Thaïlande un an plus tôt, ordonna la construction d'une voie de chemin de fer qui
devait relier la Thaïlande à la Birmanie. Plus de 30 000 prisonniers
occidentaux et 100 000 travailleurs asiatiques furent utilisés pour construire
415 km de voie ferrée ainsi que le célèbre pont sur la rivière Kwaï. Après la
guerre, le gouvernement thaïlandais décida de restaurer cette ligne pour
attirer les touristes.
Cette ligne Siam-Birmanie a été immortalisée dans
le film « Le Pont de la rivière Kwaï ».
Beaucoup d’émotions dans ce train, à
penser à la sueur et au sang versé à cause de l’imbécilité des hommes ! Le train avance tranquillement, déroulant des vues sur la
rivière Kwaï, les paysages s’enchaînent, la chaîne de montagnes, qui s’étend à perte de vue, sépare la
Thaïlande de la Birmanie.
2 h plus tard, nous arrivons à Nan Tok, le terminus de
la ligne. Juste le temps de prendre un petit encas et nous remontons dans le
train pour retourner sur Kanchanaburi. Toutes les fenêtres du train sont
ouvertes et des ventilateurs, d’une autre époque, sont accrochés au plafond et brassent à fond de l’air
tiède ! Il fait 28°.



On retrouve notre guest house pour
profiter de notre terrasse et attendre, en sirotant une bonne bière, le
spectacle du soir : un coucher de
soleil se couchant derrière les montagnes, nous offre encore ce soir, des
merveilleuses teintes rosées et orangées se reflétant dans la rivière.
15 janvier – Aujourd’hui, nous avons prévu d’aller dans le parc national
d’Erawan qui se situe au nord-ouest de Kanchanaburi, tout près de la
frontière birmane.
Et c’est dans le fameux bus local 8170 qu’on se calle comme
on peut, car pas question d’étendre les jambes !
2 h plus tard, nous
entrons dans ce joyau naturel et c’est bien la première fois que j’assiste à un
geste écologique aussi incroyable : chaque touriste doit sortir des sacs leurs bouteilles d’eau, puis un agent de l’accueil numérote les bouchons et vous
devez signer un registre, verser une caution qui ne vous sera rendue que si
vous présentez vos bouteilles à la sortie avec le bouchon numéroté bien sûr ! Et croyez-moi, je n’ai jamais
vu de plastique jeté tout au long de notre parcours. Heureusement qu’ils ne nous ont pas confisqué nos bouteilles
d’eau, il fait 30°quand on commence notre randonnée qui s’effectue par niveau dans
la jungle.
Nous empruntons un chemin jusqu’au premier palier
et déjà, c’est waoouh ! Nos premières chutes d'eau cristallines tombent
majestueusement dans la rivière avec toute une végétation luxuriante, ce qui
rend ce paysage des plus fabuleux.
Et on continue notre chemin et à chaque palier, je
suis ébahie par tant de beauté.
Les cascades ne sont pas impressionnantes en soi,
mais chaque bassin fait office de piscines naturelles et l’on peut se baigner
dans une eau turquoise. Seul bémol, il faut mettre obligatoirement un gilet de
sauvetage ! Et nous... On n'aime pas !

On continue par le sentier qui nous permet d’accéder
successivement à tous les paliers. Nous n’irons pas jusqu’au dernier niveau,
trop compliqué, on va ménager notre monture !
En attendant le bus, nous profitons de ce petit
coin de paradis en nous prélassant au bord de l’eau.


16 janvier – C’est en tuk tuk que nous partons
pour aller au plus prés du pont de la rivière Kwai, car nous sommes passés
dessus en train avant-hier et l’avons juste aperçu.
A n’en pas douter, le pont de la rivière Kwaî est
un symbole fort de Kanchanaburi, un monument iconique d’une valeur émotionnelle
incontestable où le recueillement s’impose. Devenu aujourd’hui très
touristique.
Nous prenons notre temps pour faire l’aller-retour
sur le pont et d’admirer les jolies vues sur la rivière et sur le sanctuaire
chinois. Et soudain, les haut-parleurs signalent que tout le monde doit s’écarter
des rails, le train va passer. Aussi, nous nous écartons de la voie en nous
mettant dans des alcôves sur les côtés. Franchement, quelle curiosité de voir
le train passer à quelques centimètres de nous !


Et les ouvriers de se remettent au travail une fois le train passé.
On retraverse le pont pour aller visiter le
temple chinois. Bizarrement, pas un seul touriste à part nous. Peut-être trop
kitsch ?? Pour moi, il mérite un détour !
Il est beau, propre, calme
et propice à la détente.


Déjà 10 jours que nous sommes sur les routes thaïlandaises et après avoir passé 4 nuits à Kanchanaburi, on reprend la route, nous menant au sud de la Thaïlande...
Nous venons de passer quatre jours dans une guest house
à Kanchanabury magnifiquement située tout au bord de la rivière Kwaï, quatre jours à
nous régaler le soir, sur la terrasse, de plats délicieux. C’est l’endroit où nous avons le mieux
mangé pour l’instant et pour couronner le tout, une famille extraordinaire. Des
couchers de soleil qui se suivent et ne se ressemblent pas ! Mais… Il faut partir !
17 janvier – C’est en mini-bus que nous prenons la
direction du sud de la Thaïlande, direction la province de Phechaburi.

Phechaburi est une étape pour s’écarter un peu des lieux touristiques,
mais avec quelques attractions qui vont bien nous occuper : temples,
palais royaux, grottes aménagées en temples, parc national…

Encore une guest house familiale comme on les aime, avec un accueil
extraordinaire !
Aujourd’hui repos forcé… Jacques a toujours cette douleur à
la cuisse qui persiste depuis quelques jours… Des massages thaïlandais ? Et pourquoi ne pas
essayer ? Le massage thaï traditionnel, très reconnu, se base sur un
travail énergétique profond grâce à des pressions sur les points du corps en
relation avec des lignes énergétiques.
Nous misons sur un salon réputé et mon Jacques, il va se
faire masser pendant 1 h par deux massothérapeutes qui se relaient, pour ne pas dire deux
charmantes dames, qui utilisent leurs mains, coudes, genoux, pieds pour
appliquer une pression sur les lignes énergétiques pour rétablir l’équilibre du
corps et dénouer les tensions.
Il est ressorti un peu… beaucoup assommé d’avoir été trituré
dans tous les sens !!!
Et s’est endormi comme un bébé dès le retour à la
guest-house. Un peu de repos et attendre de voir si l’intensité de la
douleur diminue…
18 janvier – Waouh ! Super petit-déjeuner pris dans le jardin à
l’ombre d’un manguier.
26° à 8 h 30.
Un tuk-tuk vient nous chercher pour nous déposer au parc
Nakhon Khiri. On emprunte le funiculaire qui monte directement au pied du
palais royal, bien pratique.
Le palais Khao Wang signifie la colline au
palais et date des années 1850. Le roi Mongkut s’étant épris de passion pour
cette région, décida de construire au sommet d’une colline de 100 m de haut, sa
résidence d’été.
En fait d’un palais, c’est tout un ensemble de bâtiments, dont
un temple, avec ses pagodes, ainsi que des salles de réception, un musée et
d’autres constructions qui font partie d’un parc historique. Reflets des fastes de la cour, les pavillons blancs composant le palais servent d'écrin aux collections du musée. Quant au pavillon d'apparat, il renferme une statue du roi en costume de cérémonie. (photos interdites)
A l’opposé, se dresse l’observatoire, petite tour où le roi
s’adonnait à sa passion, l’astronomie. Puis on attent la terrasse du temple Orha Haeo, bâti à l'image du temple royal de Bangkok.
Le site surplombe la ville, avec une vue
imprenable à 180° !
Nous prenons le chemin pavé à l’ombre des frangipaniers, la
chaleur est un peu atténuée, jusqu’au deuxième sommet qui abrite un chedi.
Quelle belle balade au sein de cette ancienne résidence
royale.
On a vite compris que les singes, pas bêtes, attendent en haut
du funiculaire les touristes fraîchement débarqués pour leur choper leur
bouteille d’eau !
En fait, ils règnent sur la montagne !

Incroyable la quantité de temples qui se dressent au cœur de
cette ville !
Nous traversons le quartier ancien qui longe la
rivière de Phechaburi, l’une des plus anciennes villes de Thaïlande.
Un coup d’œil au Wat Mahatat d’un blanc éclatant et d’une
hauteur de 42 m de haut.
Ce vieux
quartier est composé de petites ruelles agréables bordées de quelques maisons
en teck.
19 janvier - 4 km en tuk tuk avant d’arriver à la grotte
de Khao Luang, l’une des
attractions principales de Phetchaburi.
On y accède en gravissant un monticule de 90 m de
haut puis la descente se fait par un escalier très étroit qui nous mène à l’entrée
de la grotte.
Plus qu’une simple grotte, c’est surtout un véritable
lieu de culte, avec ce mélange de grottes, de roches, de stalactites, de
bouddhas et le summum, les rayons du soleil qui pénètrent dans la grotte.
Le nombre de temples trahit l’importance du
bouddhisme en Thaïlande. Certains temples sont aménagés dans des grottes à
flanc de montagne, un emplacement choisi pour les besoins de la méditation
spirituelle !
C’est en 1851, durant sa première année de règne
que Rama V a fait construire l’autel dans cette grotte afin d’honorer la
mémoire de son père, le roi Mongkut.
Quelle curiosité ! Des stalactites de toutes
formes pendent du plafond. Des bouddhas debouts et assis font cercle autour de
l’autel. Pas moins de 170 statues reposent dans cette grande grotte composée de
3 chambres, atteignant les 27 m de haut.
Les rayons du soleil pénètrent dans la grotte par
un trou naturel au niveau de la voûte ce qui donne un effet visuel qui vient mettre en
valeur les bouddhas.
Beaucoup de fidèles de religion bouddhiste :
vénérer un Bouddha, c’est les vénérer tous !
Très impressionnée par l’immensité de la grotte et
ses ouvertures vers le ciel !
Toujours en tuk tuk, on décide de retourner flâner dans le vieux
quartier de Petchaburi. Il commence à faire chaud, 32°, alors on va se mettre à
l’abri : se trouver un restaurant au bord de la rivière et profiter de la vue sur de très anciennes maisons en bois.

20 janvier – Nous quittons notre superbe guest-house mais
surtout la propriètaire de cette maison qui a été adorable, serviable, à l’écoute,
nous a grandement facilité dans nos souhaits de visite, de réservation du train…
Nous allons regretter Nisa, qui nous préparait un excellent petit-déjeuner tous
les matins, servi dans le jardin.
C’est le train que nous prenons ce matin en
provenance de Bangkok pour la capitale provinciale Chumphon
longeant la mer du golfe de Thaïlande. Sauf que c’est un train local qui s’arrête
dans toutes les petites gares ! Un train avec le plancher, les parois et les
volets en bois, des vieux sièges recouverts de plastique, des vieux ventilateurs
accrochés au plafond… Super niveau de confort et il fait 32° ! On ne va pas
se plaindre : 300 km en 5 h de temps pour 1 € 20 pour 2 personnes !
Si… si… c’est vrai !
2
couples de Français, avec qui nous avons papoté pendant les 2 premières
heures, sont descendus pour une station balnéaire du golfe.
Champhon - Pas de guest-house comme on les aime, pour les 2
nuits prochaines, mais un bel hôtel situé tout près de la gare, tout près du
marché de nuit et tout près du golfe de Thaïlande. Pas de restauration à l’hôtel, alors on part à la
recherche d’une échoppe de rue et on la trouve… au menu ce soir :
brochettes de poisson et de poulpes.
21 janvier – Le Monde est vraiment petit !!! Une rencontre extraordinaire!
Au
petit-déjeuner, ce matin, un couple de Français est installé à une
table à côté de nous, on papote un peu et d'où venez-vous ?
- de Bretagne... nous aussi...
-
de Chartres de Bretagne... et nous, de Rennes... mais nous faisons de la
rando sur Chartres de Bretagne avec des amis qui y habitent.
En
fait, des amis de nos voisins les plus proches de notre maison et que,
bien-sûr nous connaissons très bien. Evidemment, une photo s'impose pour
leur envoyer !

On décide d’aller
voir la mer… mais, nous sommes dans une ville où il n’y a pas de taxi, pas de
tuk tuk, pas de bus pour aller sur la côte située à 16 km. Ya pu ka faire du stop ! On verra si ça marche
en Thaïlande !
Eh ben la première voiture nous a
emmenés 1 km plus loin, la 2e voiture, un couple adorable, nous a
déposés sur le front de mer, et comme la plage n’était pas très jolie et pas
très propre pour se baigner, on refait du stop et la 3e voiture nous
a déposés au quartier des pêcheurs.
Ce vieux village de pêcheurs nous
plonge dans une ambiance d’antan avec ses maisons anciennes sur pilotis et
ses vieilles boutiques en bois... On est vraiment seuls à nous faufiler dans les
petits passages qui partent de la rue principale pour rejoindre le fleuve. On s’amuse
à se perdre dans ce labyrinthe… Nous sommes accueillis toujours avec des grands
sourires.
Les bateaux de pêcheurs sont joliment
décorés.
Et au retour, un jeune garçon et
sa pétrolette nous ont trimbalés pendant 2 km et comme on avait encore une
quinzaine de km à faire et que Jacques traîne toujours cette douleur à la
cuisse, j’aperçois un grand tuk tuk stationné devant une maison, je demande au
monsieur s’il pouvait nous ramener en ville et c’est avec un très grand sourire
qu’il va chercher les clés et nous ramène en ville et nous dépose devant l’hôtel. Tout est simple en Thaïlande, même le stop !
On a modifié notre itinéraire en raison
d'aléas compliqués à expliquer. En fait, la réservation faite il y a 2 mois a
été annulée par la guest-house du parc national de Khao Sok, dans un petit
chalet au pied des cascades, prétextant qu’ils ne pouvaient pas accéder à notre
paiement ! En fait, ils ont refusé notre paiement ! Je suis allée sur
le site Booking.com pour chercher un autre hébergement et je constate que tout
est complet, et en plus, je vois le chalet sur pilotis que j’avais réservé dans
le parc avec un prix affiché qui a triplé !!! Comme il y a très peu
d’hébergements dans ce site reconnu comme étant le plus beau parc de Thaïlande
grâce à ses cascades et à son grand lac vert émeraude (on devait faire du canoë-kayak)…
Nous sommes obligés de passer notre chemin… Nous sommes très déçus… Où aller
pour combler nos 3 nuits dans notre itinéraire avant d’aller vers l’océan Indien ?

22
janvier – Toujours en train… pour descendre toujours plus au sud… et surprise... un train express !

Quelle
belle région nous avons traversée tout au long de notre trajet en train
qui a duré 2 h 30. L'occasion d'avoir du temps pour profiter de la
campagne, des champs de cocotiers, de bananiers, de manguiers,
d'ananas... tout ce qu'on retrouve dans notre assiette ! Et ces fruits sont tellement délicieux !
Notre
étape sera en fait, à Surat Thani située près de l’embouchure de la rivière
Tapi, dans le golfe de Thaïlande. Cette ville est surtout connue comme étant un
lieu de transit pour aller vers les îles paradisiaques !
Quel bel hôtel, pour un rapport qualité-prix
imbattable !


Nous passons notre soirée à nous balader sur la corniche qui longe le fleuve Tapi. Le cadre est
très agréable. Et toujours ces Thaïlandaises qui adorent se faire
prendre en photo, toujours très chic, par des photographes
professionnels !
Juste en face de notre hôtel.
23 janvier - Ce n’était pas le jour pour aller sur l’île Ko
Samui, dite « paradisiaque » ! Depuis quelques jours, les
nuages assombrissent le ciel, même si les températures oscillent toujours entre
28° et 32°. Tôt ce matin, nous prenons le bus+ferry pour passer
une journée sur l’île. Les transports sont blindés, beaucoup de jeunes chargés
de sacs à dos, pour y passer des vacances et je pense surtout, pour y faire la
fête, nous, ce sera juste la journée.

Une chance, alors qu'on débarque après 1 h de bateau, quelques rayons de soleil percent les nuages !
Un tuk tuk nous dépose sur une très belle plage où nous allons profiter de faire trempette dans une eau couleur émeraude !
Une balade le long de la côte nous fera découvrir quelques très belles vues.
Et c'est déjà le retour... ferry+bus... hôtel.
Et toujours face à notre hôtel, un défilé de jeunes femmes viennent se faire prendre en photo. Et pourquoi pas moi ??? Et c'est une de ces jeunes filles qui va me prendre en photo !
24 janvier – La priorité, réserver un mini-van pour Krabi
dès demain matin, direction la province méridionale de la Thaïlande. Nous quittons le golfe de Thaïlande et la côte est
pour l’océan Indien sur la côte ouest. Billets en poche, on part à la découverte de Surat
Thani.
Très beau sanctuaire tout immaculé face au fleuve.
Nous longeons les quais puis franchissons le pont de la rivière qui nous mène sur une petite île
toute verdoyante, Ko Lamphu. Joli parc aménagé autour d’un lac central et arboré
d’arbres magnifiques. Belle parenthèse de détente à l’ombre, il fait 33° aujourd’hui.
Dernière soirée à Surat Thani avant de prendre la direction de Krabi...




Un voyageur sur les routes thaïlandaises !

25 janvier – C’est reparti pour bus + encore bus : Surat
Thani – Krabi – Ao Nang.
Une petite ville côtière du sud de la Thaïlande située
sur la côte de la mer d’Andaman dans un paysage de carte postale.
On se pose à une dizaine de km d'Ao Nang pour 5
nuits dans une guest-house, composée de plusieurs bungalows avec un accès
direct à la plage et surtout à l’écart de l’agitation et du tourisme de masse. Bien plus calme que sa voisine
d'en face : Phuket !
Les bungalows sont très, très simples, mais au milieu d’une
végétation magnifique et tellement bien situés, à proximité du port, donc
parfait pour aller vers les îles.
Des hamacs, des balançoires, des transats sont à
disposition et de belles décorations de bambous et de coquillages. Un lieu situé au milieu de nulle part pour se poser, profiter de cette belle
nature, se baigner…
Il fait bon de flâner le long de la plage
qui offre une vue sur la mer et les îles voisines... Nuageux quand même, mais... on ne se plaind pas ! Il fait 32° !
26/27 janvier - Petit-déjeuner
et repas du soir sur la plage ! Jacques est au comble du bonheur ! Je
pense que ce sera très difficile de lui faire quitter cet endroit de
rêve !
Notre premier bain dans la mer d’Andaman,
une mer tributaire de l’océan Indien, bordant les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie et de l’Indonésie. Deux jours à ne presque rien faire et on ne se sent même pas coupable !
27 janvier - On part pour la journée à Nao Nang, voir de plus près cette station balnéaire
très à la mode et réserver une virée en bateau pour aller sur les îles ! Et
là… les touristes sont bien là… Ils ont envahi cette station : plage,
restaurants, bars, boutiques de souvenirs, salons de massage, agences qui
proposent des excursions…
et en ligne de mire, une magnifique vue avec ces impressionnantes formations
karstiques émergeant de la mer. C’est surtout le point de départ pour aller sur les îles que
nous avons programmé pour demain.
Un camion allemand avec leurs 2 petits est arrivé jusque là par voie terrienne !
28 janvier – 8 h, un grand tuk tuk nous prend à la guest house pour nous
emmener à l’embarcadère pour un circuit des îles sur une journée, mais… on ne
sera pas seuls !
Un groupe se forme au fur et à mesure des arrêts dans les
hôtels pour récupérer des touristes et nous serons une quinzaine à embarquer
sur un « longtail boat » pour une journée remplie d’activités.
On
navigue autour de ces falaises de roches karstiques avec une escale
pour visiter des grottes situées sur une île puis cap sur une autre île
pour une plongée avec masque et tuba pour voir des poissons multicolores.
Escale
sur une autre île pour un déjeuner relaxant avec un autre couple de Francais dont on a fait connaissance dès ce matin sur le bateau. On
terminera notre journée sur une 4e île, une superbe plage de sable blanc et une mer couleur émeraude, où on se baigne à nouveau.

29 janvier - Grande
balade ce matin en partant de notre bungalow, longer la plage pendant 2
km et n'avoir vu qu'un pêcheur sur son bateau ! Quel contraste avec
hier !


Allez,
Jacques, je pense que tu as ton compte de farniente, il va falloir
revenir à la réalité, demain matin, la gentille dame de la guest house,
qui nous a régalés hier soir d'un barbecue, nous emmène au terminal des
bus de Krabi pour continuer notre périple en commençant à remonter vers
le nord...Nous
venons de passer 6 jours dans un endroit merveilleux, en lisière d'une
jungle, où nous avons vécu la réalité avec une famille thaïlandaise ! Un
vrai havre de paix.
30 janvier - 3
h de bus avec comme voisins, encore des Français, ils sont partout...
Surat Thani est le point de convergence de tous les voyageurs désirant
aller du nord au sud de la Thaïlande et les trains Bangkok- Surat Thani -
Bangkok sont très sollicités !
Et
grosse surprise ce midi à la gare de Surat Thani, alors qu'on souhaite
réserver le train de 9 h pour demain matin, au guichet, on nous annonce
"full", prochain train 18 h, ce qui fait que nous arriverons en gare de
Hua Hin à 1 h 30, pas le choix, on réveillera le gardien de l'hôtel !
Notre soirée sera occupée à faire une balade le long de la rivière Tapi
que l'on retrouve comme à l'aller, puis un tour au marché de nuit et
finir dans une gargotte pour le dîner.
Notre prochaine escale sera pour Hua Hin,
ancien village de pêcheurs devenu au fil du temps une station
balnéaire qui n'aurait pas pour autant perdu son charme et son cadre
reposant...
31 janvier – Journée galère ! Il en fallait bien
une !
Comme le train n’est qu’à 18 h 30, il faut
occuper cette journée, alors qu’à Surat Thani, rien d’intéressant à faire dans cette ville de transit…
Belle
rencontre à la gare : un couple Français et leurs deux petites filles
sont descendus d'un grand tuk tuk avec les deux vélos démontés, la
remorque-vélo, le vélo-enfant, le siège-enfant et tous leurs bagages...
Ya
pu ka tout remonter pour être transporté par le frêt ferroviaire et la
petite famille prend le train de nuit pour Bangkok ! Pour ensuite
pédaler vers le nord de la Thaïlande et ensuite le Laos...
Incroyable...Mais vrai !
"Envie de faire un breack, vivre notre passion pour le vélo et partager cette aventure avec nos deux filles pour quelques mois"
Et nous, c'est un train escargot qui va mettre 7 h pour
faire 400 km (avec un arrêt prolongé dans une gare), un voyage épuisant par
manque de confort, très bruyant et les Thaïlandais qui ne savent pas remonter
les vitres toutes bringuebalantes... même la nuit.
Et pour couronner le tout, à notre arrivée en gare de Hua Hin, il a fallu attendre un
taxi pendant une demi-heure qui dès le départ, le chauffeur était grognon, il
ne savait pas où se situait la guest house. Je lui montre sur mon portable, je
commence à l’orienter, turn left, turn right et ben… il ne m’écoute pas et fait
à sa façon… je vois les km défiler en sens inverse, en fait, on tourne en rond.
On demande à ce qu’il s’arrête devant un restaurant encore ouvert à 2 h 30 pour
leur expliquer notre situation. Ça ne plaît pas au taximan qui sort de son
taxi, dépose nos sacs sur la rue et s’en va. Une jeune femme sort du
restaurant pour voir ce qui se passe. Elle appelle la guest house, pour
expliquer notre situation, en fait, on est à 10 mn à pied de la maison et là, le
fils de la famille vient à notre rencontre inquiet pour nous de la tournure de
cette galère qui finit bien ! Il est 3 h du mat, nous sommes fatigués, mais
soulagés par l’accueil très chaleureux de la propriétaire et de son fils.
1er février – Juste
quelques petites heures de sommeil et un accueil extraordinaire au
petit-déjeuner par la famille, nous requinquent pour la journée !
On aime le vieux Hua Hin, vraiment sympa, rempli de petites échoppes, de restaurants de fruits
de mer avec d'immenses terrasses sur pilotis, de boutiques de luxe (le
Hilton est tout près) mais que penser de toutes ces jeunes femmes assises
devant les salons
de massage qui interpellent les touristes ??? Certaines ruelles ne
sont que salons de massage, de bien-être, de spa… !
Avant de devenir une station balnéaire réputée,
Hua Hin était un petit village de pêcheurs. La construction d’une ligne
ferroviaire poussera alors les gens issus de la classe bourgeoise de l’époque à
passer leurs vacances dans cette cité côtière du golfe de Thaïlande. La famille
royale viendra aussi pour profiter de son cadre. De nombreuses résidences ont
poussé un peu partout sur le littoral, dont le palais royal tout en bois de
teck datant de 1920.
Nous allons à la pêche aux infos directement à la
gare pour trouver un moyen de quitter cette ville et ce ne sera pas avant 3
jours… Les trains sont complets ! Mais cela nous a permis de voir
l’ancienne gare de Hua Hin qui mérite à elle seule le détour.
Elle est considérée comme la plus
impressionnante du pays. Mais dommage, elle est fermée actuellement. On se rabat sur la nouvelle gare qui, elle aussi,
mérite qu’on s’y arrête.
2 février - On quitte avec regret Nathalie et son
fils pour s’installer 200 m plus loin pour une autre guest house ! Comme notre programme est modifié, nous
restons trois jours de plus à Hua Hin à cause des trains bien-sûr... et annuler des réservations pour en trouver d'autres !

Une fois installés au coeur de l'ancien quartier très animé, mais les chambres se situent en fond de cour avec un jardin très agréable et des transats pour se détendre.
Un petit tour au port et profiter de l'animation.





3 février – C’est en taxi que nous partons direction la
pointe sud de la grande plage de Hua Hin où se situe la colline Takiap pour
visiter le monastère bouddhiste, le plus célèbre de la ville, qui englobe
quasiment toute la colline.

Le taximan nous dépose tout là-haut et de là, on
découvre une vue imprenable sur la très belle baie de Hua Hin et les singes
nous épient pour voir s’il n’y a pas quelque chose à chaparder ! Et pour
atteindre le monastère, je monte seule une centaine de marches en prenant mon
temps… La récompense : une vue sur Hua Hin et ses buildings, un bras de
mer envahi par les bateaux multicolores des pêcheurs. Un contraste saisissant entre
station balnéaire,
l'arrière-pays et ses collines verdoyantes.
Au sommet de la colline, trône une statue de Bouddha.
Ce temple est un lieu de méditation et quelques bungalows sont dédiés à la
retraite des moines.
Le wat Khao Takiab est aussi parfois appelé le
temple des singes, car il y a une énorme population de singes qui vit à
proximité.
Nous redescendons à pied de la colline, longeons
le bras de mer, le port et ses restaurants servant poissons, crustacés,
langoustes… tout frais pêchés.
La tentation est trop forte, on se pose sur une
belle terrasse au pied de ce bouddha géant surplombant la mer pour se régaler de gambas
grillées !

Le retour se fait tout au long de cette plage de 8 km, à marcher
les pieds dans l’eau !

4 février - Journée
à ne rien faire... ou presque ! On a quand même passé l'après-midi à la
plage, alors qu'on devait y rester juste le temps de se baigner. Mais
voilà, le hasard, encore lui, nous fait rencontrer deux couples de Brest
et une dame de Paimpol, installés sur la plage tout près de nous ! Et
c'est eux qui nous ont informés pourquoi les trains sont bondés en ce
moment : les ThaÏlandais sont en vacances pour le nouvel an chinois !
On finit notre dernière soirée dans un restaurant indien... Nostalgie quand tu nous tiens !
On
vient de passer cinq jours à Hua Hin, pas énormément de choses à voir,
mais quand même, de quoi bien s'occuper et Jacques a largement dépassé
son quota de vues sur la mer!
5 février - On
remonte à la capitale sans réservation de train, tout est déjà complet,
mais si tu viens à la gare 1 heure à l'avance, tu peux choper un train
local sans réservation et sans être sûr d'avoir une place assise ! On
s'est présenté 2 h 30 avant et la guichetière, qui commence à me
connaître, me donne deux billets avec un grand sourire en échange de 1 €
80 pour 4 h 30 de trajet et 250 km plus loin, nous arrivons à la gare
centrale de Bangkok.
Le top : j'ai trouvé un hôtel à 600 m à pied de la gare et du quartier Chinatown ! La récompense : un super hôtel, on dirait une maison de la haute bourgeoisie chinoise avec ce magnifique
mobilier. Hyper bien situé, le petit-déj sur la terrasse avec vue sur le
temple Traimit.
Et nous avons beaucoup papoté avec
un couple de quinquas Franco-Thaïlandais en prenant le petit-déjeuner sur la
terrasse de l’hôtel avec vue sur le temple Traimit.

Nous sommes dans le quartier Chinatown, niché au cœur
de la vibrante Bangkok chinoise. On est plongé dans une explosion de couleurs
et de saveurs. Cette partie de la ville est le berceau de la communauté
chinoise depuis le 18e siècle et c’est aujourd’hui un lieu pour les
Thaïlandais d’origine chinoise.
Evidemment le seul moyen pour se déplacer, c’est
la marche à pied et Jacques traîne toujours de la jambe avec ses douleurs
lancinantes, alors on fait des pauses et ça repart… Notre moyenne journalière
est quand même de 10/12 km dans la journée !
Et un programme bien chargé aujourd’hui. Visite du
Wat Traimit qui se situe juste en face de l’hôtel. Un temple vénéré pour son Bouddha en or massif du XIIIe siècle, d’une hauteur de 3 m et considéré comme
le plus grand du monde ! Et dans l’enceinte, un musée consacré à
Chinatown.

Une
statue qui vaut plus de 250 millions de dollars quand même, alors il
faut montrer patte blanche pour la voir ! Passeport, photo, remplir un
formulaire et signer...


L'uniforme
est obligatoire pour tous les élèves thaïlandais : pour les filles,
c'est chemisier blanc ou bleu marine selon le primaire ou secondaire et
jupe bleu marine, chaussettes blanches et chaussures noires. Pour les
garçons, short bleu marine et chemise blanche ou tenue kaki selon les
établissements.
Nous continuons notre itinéraire en passant par la
pittoresque artère emblématique,Thanon Yaowarat, vieille de plus de 100 ans.
Et c’est caché au fond d’une cour que l’on
découvre ce temple bouddhiste, le Wat Mangkon Kamalawatqui,
qui se réclame de la branche mahayana, la plus
répandue en Chine. Nous sommes toujours dans la période du nouvel an chinois et ce temple est bondé de fidèles qui viennent offrir des
offrandes.
C'est
le plus grand et le plus important des temples reflétant les anciennes
cultures et valeurs chinoises. Il constitue le lieu principal pour la
célébration d'évènements chinois majeurs tel que le Nouvel An.
Guirlandes de lampions, dragons ondulants, nuages
de fumée d’encens, monticules d’offrandes…
Je ne peux me
détacher de ce va-et-vient incessant de fidèles déposant leurs offrandes et faisant leurs prières devant tous ces bouddhas dorés…
On se dirige
vers le Chao Praya que nous avons tant aimé à l’aller, là aussi, difficile de
se détacher de l’animation sur ce fleuve.
Un repos bien
mérité à la terrasse d’un restaurant avec vue sur le fleuve avant d’aller au
marché aux fleurs.
Le
marché aux fleurs de Bangkok est un lieu chargé d'histoire qui existe
depuis plus de deux siècles. Aujourd'hui, il est devenu l'un des plus
grands marchés de fleurs du monde !
L’animation
est à son comble, on voit
débarquer d’énormes sacs de boutons de fleurs, surtout des soucis
orangés. Les livreurs jouent des coudes pour circuler dans ce labyrinthe
avec diables et caddies !
Je
suis impressionnée par le travail réalisé par ces petites mains qui
enfilent une aiguille dans de minuscules bourgeons. Cette manipulation
s'effectue jusqu'à ce que se forme une guirlande ou pour confectionner
des compositions de bouquet et autres constructions florales pour les
fidèles, les temples, les petits autels dans chaque maison, les
restaurants, sur la voie publique... en fait on en trouve partout.
Les
fleurs sont d'une grande importance en Thaïlande, car elles sont
fréquemment offertes en guise d'offrandes, en signe de respect, pour
porter chance et pour toutes autres occasions spéciales.
En
parcourant les nombreuses allées, nos sens sont immédiatement
sollicités par un parfum enivrant qui flotte dans l'air ! Une explosion
de couleurs qui nous entoure, roses, lotus, orchidées, jasmin... des
fleurs à profusion ! La majorité de ces fleurs sont cultivées dans les provinces de Bangkok.
On quitte le marché pour trouver encore et encore des étals de fleurs.
Après
nous êre bien enivrés du parfum des fleurs, on reprend la direction de
l'hôtel, fourbus d'avoir tant piétiné tout au long de cette journée.
Et comme on
n’en a pas assez de cette ville trépidante, nous dînons dans la rue ce soir, car tout
près de l’hôtel est installé un théâtre provisoire au milieu de la rue.
En fait, se joue une pièce de théâtre japonaise centrée sur un jeu
d'acteurs spectaculaires et qui se distingue surtout par un maquillage
très élaboré.
On ne comprend rien à l'intrigue qui se déroule... mais çà restera une expérience culturelle inoubliable !
7 février - C’est en bateau-navette, un super moyen de transport, pour découvrir Bangkok différemment sans trop se fatiguer !
Notre première escale, visiter le Wat
Arun qui se situe dans un superbe cadre sur l’autre rive du fleuve. L’architecture
de ce temple est complètement différente de celle des autres temples de
Bangkok. Il se distingue principalement par sa flèche principale qui mesure 82
m de haut, et qui est décorée de fragments de porcelaine et de coquillages.


waouuuuuh ! C'est la première
chose qui m'est venue à l'esprit quand je découvre ce lieu magique, je me sens toute petite face à ce
temple et je ne sais vraiment pas où donner de la tête. Quatre tours entourent
de tous côtés la tour centrale avec un périmètre de 234
m.
Mais hélas, vraiment trop de monde !
Trop de Thaïlandais et Chinois en tenues traditionnelles pour se faire prendre
en photo ! Ils sont partout, on ne peut même pas prendre de photo sans qu’ils
ne soient dessus ! Donc, il faut savoir se montrer patiente pour essayer de
prendre une jolie photo sans personne autour ! Bon d’accord, je me suis fait plaisir
en jouant au photographe moi aussi !
On essaie de se frayer un chemin entre
les différentes tours, appelées des « prangs », pour avoir une
vue imprenable sur le grand palais visité il y a déjà 1 mois.
On
reprend la navette fluviale pour aller encore plus au nord de Bangkok.
Pour visiter le musée des barges royales situé le long du canal Khlong
relié au fleuve Chao Phtaya et tout près de la Marine Royale.
On
passe par un dédale de petites vénelles avant d'arriver devant ces
majestueuses embarcations. Nous découvrons huit des bateaux les plus
uniques du pays suspendus au-dessus des flots pour les protéger. Chaque
barge est sculptée en teck, ce bois précieux, puis finement travaillée
et incrustée de minuscules morceaux de verre
scintillants. C'est du grand art qui affiche tout un savoir-faire ancestral du travail du bois et de la laque.
Photos
et vidéos nous montrent les barges royales thaïlandaises naviguées lors
de grandes cérémonies royales, fêtes religieuses, compétitions
sportives... ainsi que les techniques utilisées pour faire fonctionner
ces bateaux.
Il
est impressionnant de penser que la barge la plus grande mesure 46 m de
long et nécessite 50 rameurs et 14 membres d'équipage !
Chaque proue intègre une
créature mythique qui cache un canon, aujourd'hui factice.
On longe le canal avant de retrouver la navette fluviale qui nous ramenera au plus près de l'hôtel.
8 février – Direction la gare ferroviaire pour préparer notre
départ pour Si Racha dès demain matin et en espérant ne pas avoir trop de mauvaises surprises !
On ne compte plus les km parcourus dans Bangkok.
C’est notre 3e jour et on a encore tellement de choses à voir…

Les
bateaux-navettes sont bondés de touristes, et à l'approche du
Palais-Royal, c'est noir de monde. Ce lieu fabuleux attire des milliers
de
touristes, dont les Asiatiques qui sont en vacances actuellement....
La navette fluviale nous emmène jusqu’à Sanan
Luang connu sous le nom de « Champ Royal ». C’est une immense place
publique historique où se déroulent les grands événements depuis la fin du XVIIIe
siècle. Avec ses 121 000 m², elle est l’une des plus grandes places
urbaines. Elle fait face au Palais-Royal que nous avons visité le mois dernier et est utilisée
comme lieu de crémation des rois, reines et des personnalités de haut rang.
Et toujours ces recueillements dès qu'un temple se présente !
Incroyable, ce magnifique passage souterrain accessible par quatre escalators ! C'est
à la fois un tunnel piétonnier pour faciliter l'accès au Palais-Royal,
un vaste hall pour se reposer avec toutes les commodités et la
possibilité d'être un instant au frais grâce à la climatisation quand
il fait 33° dehors !
Au retour, on traverse un marché couvert.
Avec des quantités énormes de produits made in China ! C'est
notre dernière soirée à Bangkok et nous profitons de faire un dernier
petit tour dans le quartier Chinatown, quartier des lumières !
9 février - Levés à 5 h 30, Jacques n’a pas le sourire ce matin ! Mais le seul
train pour Si Racha est à 6 h 50.
On souhaitait se rapprocher de l’aéroport de Bangkok tout en
profitant une dernière fois du golfe de Thaïlande où l’air est plus respirable !
Quel hôtel ! avec une vue imprenable sur la mer ! Booking
nous offre un surclassement pour nos quatre dernières nuits en
Thaïlande !
En
fait, c’est un cadeau pour des petits retraités baroudeurs qui ont bien
besoin de se détendre avant de prendre l'avion pour 18 h de vol avec
une escale de 3 h quand même à Bahraïn !

Nous pensions improviser un diner « presque
parfait » sur le balcon : des sandwichs, pas bons, berk 😝 achetés chez
Eleven ! Mais... le dessert : un coucher de soleil
tout coloré de rose-orangé, c'est magique !
10 février – Anciennement petite ville de pêcheurs, située dans la région
de Chon Buri en Thaïlande. La ville de Si Racha est aujourd’hui une station
balnéaire, mais qui a gardé son charme avec ses maisons sur pilotis alignées sur
le rivage et juste derrière, la ville moderne avec ses quelques buildings et
hôtels.
Journée prévue à Koh Sichang, une île au large de
Si Racha et pour s’y rendre, on prend le bateau sur l'îlot de Koh Loi pour une traversée qui
dure 45 mn et le bateau à étage se faufile au milieu des portes-conteneurs,
péniches et autres navires de commerce…
A l’arrivée,
une quantité de tuk-tuk attend le touriste pour lui proposer de faire le tour de
l’île. Et nous profitons de l’aubaine, parfaite pour nous laisser guider par un
gentil « tuktukers » qui roule sur une petite route qui fait le tour
de l’île. Il s’arrête le long du littoral qui nous offre de très belles vues
sur la mer, descendre dans une grotte par des escaliers très
périlleux faits de bambous, admirer de belles maisons en teck dans un parc ombragé, se faire
prendre en photo sur ce très beau ponton tout de blanc vêtu…
L’île
mesure près de 6 km de long sur 2 km de
large, un véritable joyau, coupée du continent par quelques falaises et
entourée d’une mer turquoise. Cette magnifique île était le refuge de la
famille royale. 


Nous sommes dans un décor idyllique ! Les photos parlent plus que les mots !On retourne à l'embarcadère pour déjeuner dans un petit restaurant familial où on s'est régalé d'un riz thaï délicieux !
On a adoré cette île loin du tourisme de masse et pourtant... si près de Pattaya !
C'est le retour vers Si Racha...
Je comprends mieux le ballet incessant des
péniches que l’on voyait, soit remonter, soit descendre sur le fleuve Chao Praya
quand on était à Bangkok, car ce fleuve, depuis des siècles, est un axe unique
pour le commerce. En fait, elles sont toutes amarrées au large de Si
Chara, juste à la sortie de l’estuaire du Chao Praya.
L’endroit
accueille
quotidiennement des bateaux de commerce à l'international qui chargent
les péniches qui remontent le fleuve pendant 3/4 jours avant d'arriver à
Bangkok pour livrer des marchandises
essentielles à l’économie du pays.
Et
ce soir, balade dans le parc de la ville avec les Thaïlandais qui
courent et gesticulent dans tous les sens, séance de sport oblige, pour
profiter d'un coucher de soleil fabuleux !
11 février - On hésite pour occuper notre journée :
Pataya, la station balnéaire et sa réputation dite « sulfureuse » ou la
réserve zoologique de Kao Khieo ? Le choix est fait, nous partons pour la
journée dans cette réserve animalière qui englobe une forêt tropicale de 500 ha.
Il
fait 33° aujourd’hui, alors nous empruntons le bus pour les touristes,
sans fenêtres, mais avec la clim, pour visiter le parc animalier !
Pratique ce bus, pour circuler dans toute la réserve et pas cher ! Louer une voiturette de
golf coûte beaucoup plus cher ! La visite s’effectue
autour d’un circuit et le bus s’arrête aux stations : Afrique, Asie, Europe…
Impressionnant ce lion royal, ce jaguar blanc, ce tigre à fière allure, les éléphants, les
gibbons et orangs-outangs, girafes, pingouins, flamants…


Nous avons passé un très bon moment dans un cadre
sauvage, riche d’une très belle végétation au milieu de ces 130 espèces d’animaux
évoluant en semi-liberté.
12 février - Nous profitons de notre dernière journée en Thaïlande, pour voir et revoir ce quartier de Si Racha avec ses maisons sur pilotis.
On a encore à découvrir aujourd’hui un petit site
exceptionnel que l’on aperçoit de notre chambre tout illuminé le soir. Tout
est petit sur cette toute petite île ! Koh Loi est devenue une presqu’île
avec son pont qui la relie au continent pour les passagers qui vont sur l’île Koh
Sichang et une passerelle, toute violette, longue de 500 m pour les piétons.
Pour atteindre la très jolie pagode chinoise et le
temple thaïlandais perchés sur une colline face à la mer, il faut monter
beaucoup de marches, mais là-haut une vue magnifique à 360° !
Il ne reste plus qu’à attendre le coucher de
soleil puis faire comme les Thaïlandais : se restaurer au « food
truck » !
Et le summum : une lune toute dorée ce soir !
Ce phénomène se combine quand la lune n'est pas très haute dans le ciel. C'est un peu lié au fait que le ciel est bleu et que le soleil couchant est rouge !
13
février - Nous quittons la Thaïlande aujourd'hui pour un retour en
Bretagne, et qu'est-ce qu'on va grignoter avant de décoller avec Gulf Air
?
Intérêt pour le pilote à ne pas se rater... On atterrit sur une des îles de l'archipel de Bahreïn dans le golfe de Persique pour une escale de 2 h 30 ! Et c'est avec 1 h de retard qu'on redécolle pour
Paris !

Et Cédric est bien là pour récupérer les deux colis qui viennent d'arriver en "BlaBlaBus" !
Hé oui, même en France, c'est compliqué d'avoir une réservation de
train TGV à la date et aux heures souhaitées ! La SNCF propose alors
"BlaBlaBus".
Excellente première expérience, bus ponctuel, propre, conduite très
correcte et des voyageurs très calmes... Plutôt facile pour se reposer
ou dormir 😴 et un rapport qualité-prix imbattable !
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Notre
périple de 40 jours se termine... Un voyage pas toujours facile... on a
galéré un peu avec les transports... surtout les deux dernières
semaines.😖 Les Asiatiques étaient en vacances pour le nouvel an
chinois. Ils ont été plus malins, ils ont réservé leur train bien avant
nous ! Alors, il ne restait que les trains locaux sans réservation et
par déduction, sans aucun confort !
* La Thaïlande
regorge de trésors remarquables, de paysages magnifiques et d’une grande richesse
cultuelle et naturelle : temples bouddhistes somptueux, vestiges historiques, mais aussi plages
paradisiaques, jungles luxuriantes, cascades aux eaux turquoises… J’en ai pris
plein les yeux lors de ces découvertes. J’ai adoré Bangkok, ses temples fabuleux,
ses marchés animés, le Chao Praya, le quartier Chinatown… mais, un peu de
déceptions quand même par cette perte d’authenticité dans les sites
incontournables avec des hordes de touristes !
* Parfois
compliqué de ne pas être un touriste classique en évitant les agences
d’excursions qui vous proposent des tours organisés « clé en main ». J’ai
voulu organiser moi-même notre périple, nos hébergements, nos transports, nos
excursions, pour être au plus près de la vie locale. J’ai eu cette chance
d’avoir toujours trouvé des hébergements avec de très bonnes prestations à un
prix raisonnable. Nous avons aimé les guest-house et leur authenticité,
l’accueil chaleureux de toutes ces familles qui nous ont accueillis et notre
bungalow de bord de mer où nous avons passé cinq jours inoubliables…
* On a pris les bus, les trains locaux, nos jambes aussi, avec une moyenne de 8 à 12 km par jour, pour
explorer des lieux hors des sentiers battus. Parfois, c’était une vraie aventure, un
plongeon dans la culture locale, mais… oh combien,
très fatiguant avec des transports poussiéreux, bringuebalants et tout en
lenteur… On leur a trouvé quand même un avantage : voir défiler des superbes
paysages au ralenti !
* La cuisine est reconnue comme une des
meilleures du monde, personnellement, j’aime cette cuisine de l’instant où elle
n’est pas trop épicée mais… Jacques vous dira qu’il est à saturation de manger
du riz, des nouilles, des soupes chaudes... alors que les températures oscillent entre 28° et 32° !
* Lors d’échanges avec des Français
installés en Thaïlande, ils nous ont dit que le coût de la vie a bien augmenté
depuis la pandémie du Covid, pas de touriste pendant trois ans et depuis, les prix explosent !
* La météo était juste géniale :
nous avons toujours eu grand soleil avec des 30° en moyenne, une chaleur sèche qui ne nous a pas donné trop de suées !
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